L'espoir luit comme un brin de paille dans l'étable
by Léo Ferré
lyricscopy.com
L´espoir luit comme un brin de paille dans l´étable.
Que crains-tu de la guêpe ivre de son vol fou?
Vois, le soleil toujours poudroie à quelque trou.
Que ne t´endormais-tu, le coude sur la table?
Pauvre âme pâle, au moins cette eau du puits glacé,
Bois-la. Puis dors après. Allons, tu vois, je reste,
Et je dorloterai les rêves de ta sieste,
Et tu chantonneras comme un enfant bercé.
Midi sonne. De grâce, éloignez-vous, madame.
Il dort. C´est étonnant comme les pas de femme
Résonnent au cerveau des pauvres malheureux.
Midi sonne. J´ai fait arroser dans la chambre.
Va, dors! L´espoir luit comme un caillou dans un creux.
Ah! quand refleuriront les roses de septembre!
Que crains-tu de la guêpe ivre de son vol fou?
Vois, le soleil toujours poudroie à quelque trou.
Que ne t´endormais-tu, le coude sur la table?
Pauvre âme pâle, au moins cette eau du puits glacé,
Bois-la. Puis dors après. Allons, tu vois, je reste,
Et je dorloterai les rêves de ta sieste,
Et tu chantonneras comme un enfant bercé.
Midi sonne. De grâce, éloignez-vous, madame.
Il dort. C´est étonnant comme les pas de femme
Résonnent au cerveau des pauvres malheureux.
Midi sonne. J´ai fait arroser dans la chambre.
Va, dors! L´espoir luit comme un caillou dans un creux.
Ah! quand refleuriront les roses de septembre!