Ta source
by Léo Ferré
lyricscopy.com
Elle naît tout en bas d´un lieu géométrique
A la sentir couler, je me crois à la mer
Parmi les poissons fous, c´est comme une musique
C´est le printemps et c´est l´automne et c´est l´hiver
L´été, ses fleurs mouillées au rythme de l´extase
Dans des bras de folie accrochent les amants
On dirait que l´amour n´a plus besoin de phrases
On dirait que les lèvres n´ont plus besoin d´enfants
Elles coulent les sources, en robe ou en guenilles
Celles qui sont fermées, celles qu´on n´ouvre plus
Sous des linges qu´on dit marqués du sceau des filles
Et ces marques, ça me fait croire qu´il a plu
Qui que tu sois, toi que je vois, de ma voix triste
Microsillonne-toi et je n´en saurai rien
Coule dans ton phono ma voix de l´improviste
Ma musique te prend les reins alors tu viens
Ta dune, je la vois, je la sens qui m´ensable
Avec ce va-et-vient de ta mer qui s´en va
Qui s´en va et revient mieux que l´imaginable
Ta source, tu le sais, ne s´imagine pas
Et tu fais de ma bouche un complice estuaire
Et tes baisers mouillés dérivant de ton cygne
Ne se retourneront jamais pour voir la Terre
Ta source s´est perdue au fond de ma poitrine
Ta source... je l´ai bue
A la sentir couler, je me crois à la mer
Parmi les poissons fous, c´est comme une musique
C´est le printemps et c´est l´automne et c´est l´hiver
L´été, ses fleurs mouillées au rythme de l´extase
Dans des bras de folie accrochent les amants
On dirait que l´amour n´a plus besoin de phrases
On dirait que les lèvres n´ont plus besoin d´enfants
Elles coulent les sources, en robe ou en guenilles
Celles qui sont fermées, celles qu´on n´ouvre plus
Sous des linges qu´on dit marqués du sceau des filles
Et ces marques, ça me fait croire qu´il a plu
Qui que tu sois, toi que je vois, de ma voix triste
Microsillonne-toi et je n´en saurai rien
Coule dans ton phono ma voix de l´improviste
Ma musique te prend les reins alors tu viens
Ta dune, je la vois, je la sens qui m´ensable
Avec ce va-et-vient de ta mer qui s´en va
Qui s´en va et revient mieux que l´imaginable
Ta source, tu le sais, ne s´imagine pas
Et tu fais de ma bouche un complice estuaire
Et tes baisers mouillés dérivant de ton cygne
Ne se retourneront jamais pour voir la Terre
Ta source s´est perdue au fond de ma poitrine
Ta source... je l´ai bue