Quand tout Paris se repose
C´est charmant d´être debout
Et je vois la vie en rose
Quoiqu´il fasse nuit partout

Quatre heures du matin
C´est déjà demain
Demain qui commence
Quatre heures du matin
Sonnent au lointain
La dernière danse

C´est la nuit
Qui s´enfuit
Bonjour! Vive aujourd´hui!
Je me sens
En dansant
Heureuse à cent pour cent!

Quatre heures du matin
L´orchestre argentin
M´a tourné la tête
Je ne vois plus rien
Que les serpentins
Que les gens me jettent

Sommelier!
Un dernier
Verre pour nous réveiller
Noyons nos chagrins
Soyons pleins d´entrain
Quatre heures du matin!

Mon chéri, la nuit s´achève
C´est déjà le petit jour
Couchons-nous, puisqu´il se lève
Nous allons rêver d´amour

Quatre heures du matin
C´est déjà demain
Demain qui commence
Quatre heures du matin
Je devine bien
Tout ce que tu penses

Et mon front
Sur ton front
S´est posé. Viens, rentrons
Un taxi
Pour Passy
Je suis à ta merci

Quatre heures du matin
Ma robe en satin
Est toute fripée
Regarde mon teint
J´ai l´ nez qui déteint
Comme une poupée!

C´est curieux
J´ai mes yeux
Qui se ferment un peu
Le patron éteint
Mon chéri, tu viens?
Quatre heures du matin

Quatre heures du matin
Ma robe en satin
Est toute fripée
Regarde mon teint
J´ai l´ nez qui déteint
Comme une poupée!

C´est curieux
J´ai mes yeux
Qui se ferment un peu
Le patron éteint
Mon chéri, tu viens?
Quatre heures du matin

[Version du film, interprétée par Lyne Clevers et Lucien Baroux]

Quand tout Paris se repose
Qu´il est doux d´être debout!
Et je vois la vie en rose
Quoiqu´il fasse nuit partout

Quatre heures du matin
Sonnent au lointain
La dernière danse
Quatre heures du matin
C´est déjà demain
Demain qui commence

C´est curieux
J´ai les yeux
Qui clignotent un peu
Et pourtant
C´est tentant
De danser en chantant

Quatre heures du matin
Ma robe en satin
Est un peu fripée
Regardez mon teint
J´ai l´ nez qui déteint
Comme une poupée

Sommelier
Un dernier
Verre pour nous réveiller!
Bonsoir les copains
Le patron éteint
Quatre heures du matin!

Quand tout Paris se repose
Et que je reste éveillé
Je pense à cent mille choses
Que vous avez oubliées

Quatre heures du matin
Des souvenirs lointains
Devant ce verre de champagne
M´assaillent soudain
Je revois les copains
Là-bas en Champagne

C´est toujours
Au p´tit jour
Sous un ciel encore lourd
Qu´on sautait
L´ parapet

Et quand on en revenait
On serrait les rangs
Y avait des absents
Car sous les marmites
Que de pauvres gars
Sont restés là-bas
Dans les marguerites!

Dans les bois
Je revois
Ces pauvres croix de bois
Souvenirs lointains
Qu´évoquent soudain
Quatre heures du matin!