Lettre à marie
by Les Rives
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Tandis que le marin allait pécher jusqu´à Terre Neuve
D´autres partaient chercher fortune bien au-delà de l´horizon
Laissant derrière eux le pays, leurs coins de terre et leurs amours
Pour que tu ne m´oublies pas je t´écris ce soir Marie
Moi qui suis parti là-bas à des lieux du vieux pays
Sur cette terre un peu trop grande où je m´enivre parfois
Avec nos cousins d´Irlande bien souvent je pense à toi
Je revois des perles blanches au corsage d´Emilie
Sur la coiffe du dimanche la dentelle qui frémit
Et les grands yeux de ma mère qui promènent leur beauté
Au-delà de la clairière vers des champs de liberté
Au bout du chemin de terre je revois notre maison
Devant le vieux mur de pierre envahit de fleurs d´ajonc
En jetant ces quelques pièces dans la fontaine d´amour
Nous avions fait la promesse de nous aimer pour toujours
Et pourtant j´ai pris la mer à l´assaut de sa fureur
J´ai voulut fuir nos misères sur ce navire de malheur
Je suis parti chercher fortune au-delà de l´horizon
Sur ce grand tapis d´écume balayé par les saisons
Ah... Ah... Ah...
Pour que tu ne m´oublies pas je t´écris ce soir Marie
Moi qui suis parti là-bas à des lieux du vieux pays
Sur cette terre un peu trop grande où je m´enivre parfois
Avec nos cousins d´Irlande bien souvent je pense à toi
Je revois des perles blanches au corsage démuni
Sur la coiffe du dimanche la dentelle qui frémit
Et les grands yeux de ma mère qui promènent leur beauté
Au-delà de la clairière vers des champs de liberté
Dans les grands sillons de boue, tant d´or est prisonnier
Je revois ces quelques sous au creux de mes mains gelées
Dans un bocal de verre nous les avions bien cachés
Jusqu´à la fin de l´hiver pour que je parte en été
Et mes souvenirs demeurent dans les criques et les rochers
Sur cette plage de Pleumeur par les algues caressés
Et dans l´ombre du vieux fort là où je les ai laissé
Ils seront jusqu´à ma mort balayés par les marées
Ah.... Ah... Ah....
D´autres partaient chercher fortune bien au-delà de l´horizon
Laissant derrière eux le pays, leurs coins de terre et leurs amours
Pour que tu ne m´oublies pas je t´écris ce soir Marie
Moi qui suis parti là-bas à des lieux du vieux pays
Sur cette terre un peu trop grande où je m´enivre parfois
Avec nos cousins d´Irlande bien souvent je pense à toi
Je revois des perles blanches au corsage d´Emilie
Sur la coiffe du dimanche la dentelle qui frémit
Et les grands yeux de ma mère qui promènent leur beauté
Au-delà de la clairière vers des champs de liberté
Au bout du chemin de terre je revois notre maison
Devant le vieux mur de pierre envahit de fleurs d´ajonc
En jetant ces quelques pièces dans la fontaine d´amour
Nous avions fait la promesse de nous aimer pour toujours
Et pourtant j´ai pris la mer à l´assaut de sa fureur
J´ai voulut fuir nos misères sur ce navire de malheur
Je suis parti chercher fortune au-delà de l´horizon
Sur ce grand tapis d´écume balayé par les saisons
Ah... Ah... Ah...
Pour que tu ne m´oublies pas je t´écris ce soir Marie
Moi qui suis parti là-bas à des lieux du vieux pays
Sur cette terre un peu trop grande où je m´enivre parfois
Avec nos cousins d´Irlande bien souvent je pense à toi
Je revois des perles blanches au corsage démuni
Sur la coiffe du dimanche la dentelle qui frémit
Et les grands yeux de ma mère qui promènent leur beauté
Au-delà de la clairière vers des champs de liberté
Dans les grands sillons de boue, tant d´or est prisonnier
Je revois ces quelques sous au creux de mes mains gelées
Dans un bocal de verre nous les avions bien cachés
Jusqu´à la fin de l´hiver pour que je parte en été
Et mes souvenirs demeurent dans les criques et les rochers
Sur cette plage de Pleumeur par les algues caressés
Et dans l´ombre du vieux fort là où je les ai laissé
Ils seront jusqu´à ma mort balayés par les marées
Ah.... Ah... Ah....