Bras dessus bras dessous
by Loic Leproust
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Prés du versant de cette montagne
Un monastère
A côté d´un mas de cocagne
Un peu austère
Où se dressait un crucifix
Sans aucun charme
Au pieds d la vierge Marie
Tout en larme
De ce pauvre chemin pierreux
D´où venait
Un couple de jeunes amoureux
Bras dessus bras dessous
Mordant la vie à pleines dents
Ils vivaient comme des fous
Ces merveilleux instant
Loin de ce monde en folie
Ils s´adoraient
Au milieu de leur paradis
Improvisé
Même quand le ciel était tout gris
Tout était beau
Cette colline était toujours fleurie
Jusqu´au coteau
Lorsqu´un jour passant par là
Un promoteur
D´une allumette qu´il gratta
Jaillit l´horreur
Bras dessus bras dessous
Ils mordaient la vie à pleines dents
Ils furent chassés par des gros sous
Par du béton et du ciment
La tempête de l´argent
A enseveli
Tous les rêves de ces amants
Dans la prairie
Les tristes cités dortoirs
Ont poussé
Sur les traces de leurs espoirs
Saccagés
Enfermés dans ce ghetto
Ils pleuraient
En rêvant à leur coteau
Ils périssaient
Bras dessus bras dessous
Ils mordaient la mort à pleines dents
Ils furent tués par des gros sous
Par du béton et du ciment
Un monastère
A côté d´un mas de cocagne
Un peu austère
Où se dressait un crucifix
Sans aucun charme
Au pieds d la vierge Marie
Tout en larme
De ce pauvre chemin pierreux
D´où venait
Un couple de jeunes amoureux
Bras dessus bras dessous
Mordant la vie à pleines dents
Ils vivaient comme des fous
Ces merveilleux instant
Loin de ce monde en folie
Ils s´adoraient
Au milieu de leur paradis
Improvisé
Même quand le ciel était tout gris
Tout était beau
Cette colline était toujours fleurie
Jusqu´au coteau
Lorsqu´un jour passant par là
Un promoteur
D´une allumette qu´il gratta
Jaillit l´horreur
Bras dessus bras dessous
Ils mordaient la vie à pleines dents
Ils furent chassés par des gros sous
Par du béton et du ciment
La tempête de l´argent
A enseveli
Tous les rêves de ces amants
Dans la prairie
Les tristes cités dortoirs
Ont poussé
Sur les traces de leurs espoirs
Saccagés
Enfermés dans ce ghetto
Ils pleuraient
En rêvant à leur coteau
Ils périssaient
Bras dessus bras dessous
Ils mordaient la mort à pleines dents
Ils furent tués par des gros sous
Par du béton et du ciment