J'voudrais voir ton visage
by Lynda Lemay
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C´est fou c´que tu m´fais peur mon petit bout de vie,
Appuyé sur mon coeur courageusement blotti,
T´as ancré dans ma chair ton fragile rafiot,
Moi j´t´envoie mes rivières, et j´te secoue d´sanglots,
J´ai peur que tu décroches, j´ai peur que tu dérives,
Mais plus je te sens proche et plus que j´ai peur qu´t´arrives,
C´est fou c´que tu m´fais peur avec ton grand mystère,
J´t´endends déjà qui pleure j´me vois déjà m´en faire.
J´voudrais voir ton visage, j´te voudrais déjà grand,
J´te voudrais déjà sage, et déjà éloquent,
J´ai peur de ton langage cousu de cris divers,
Que j´devrai comme toutes les mères décoder sans relâche.
C´est fou c´que tu m´fais peur mon silencieux copain,
Planté comme une fleur dans mon précieux jardin,
Cet espace de chair sans roses ni jonquilles,
Réservé au p´tit frère de ma jolie grande fille.
J´voudrais voir ton visage, j´te voudrais déjà grand,
J´te voudrais déjà sage, et déjà éloquent,
J´ai peur de ton langage cousu de cris divers,
Que j´devrai comme toutes les mères décoder sans relâche.
J´ai peur de ce regard que tu poseras sur moi,
Quand pour la première fois j´te tiendrai dans mes bras,
J´ai peur de ton soleil, j´ai peur de j´ter de l´ombre,
Sur ton premier premier éveil avec mes humeurs sombres.
C´est fou c´que j´me fais peur, je crie, je m´impatiente,
Je porte tant d´bonheur que ça m´fait mal au ventre,
J´me ronge les pouces et la panique me frôle,
Quand j´pense à ta frimousse juchée sur mon épaule.
Donne-moi du courage, je deviendrai plus grande,
Les femmes sont plus sages, chaque fois qu´elles enfantent,
J´écouterai ton langage cousu de cris d´enfants,
Et comme le font toutes les mères, j´y décoderai :
Maman
Appuyé sur mon coeur courageusement blotti,
T´as ancré dans ma chair ton fragile rafiot,
Moi j´t´envoie mes rivières, et j´te secoue d´sanglots,
J´ai peur que tu décroches, j´ai peur que tu dérives,
Mais plus je te sens proche et plus que j´ai peur qu´t´arrives,
C´est fou c´que tu m´fais peur avec ton grand mystère,
J´t´endends déjà qui pleure j´me vois déjà m´en faire.
J´voudrais voir ton visage, j´te voudrais déjà grand,
J´te voudrais déjà sage, et déjà éloquent,
J´ai peur de ton langage cousu de cris divers,
Que j´devrai comme toutes les mères décoder sans relâche.
C´est fou c´que tu m´fais peur mon silencieux copain,
Planté comme une fleur dans mon précieux jardin,
Cet espace de chair sans roses ni jonquilles,
Réservé au p´tit frère de ma jolie grande fille.
J´voudrais voir ton visage, j´te voudrais déjà grand,
J´te voudrais déjà sage, et déjà éloquent,
J´ai peur de ton langage cousu de cris divers,
Que j´devrai comme toutes les mères décoder sans relâche.
J´ai peur de ce regard que tu poseras sur moi,
Quand pour la première fois j´te tiendrai dans mes bras,
J´ai peur de ton soleil, j´ai peur de j´ter de l´ombre,
Sur ton premier premier éveil avec mes humeurs sombres.
C´est fou c´que j´me fais peur, je crie, je m´impatiente,
Je porte tant d´bonheur que ça m´fait mal au ventre,
J´me ronge les pouces et la panique me frôle,
Quand j´pense à ta frimousse juchée sur mon épaule.
Donne-moi du courage, je deviendrai plus grande,
Les femmes sont plus sages, chaque fois qu´elles enfantent,
J´écouterai ton langage cousu de cris d´enfants,
Et comme le font toutes les mères, j´y décoderai :
Maman