Manchester
by Marc Robine
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Ça se passait à Manchester
Ça aurait pu se passer ailleurs
Car tous les bars se ressemblent
Comme des orphelinats
Toute menue, au bout du comptoir
Elle passait des journées entières
Elle vidait des chopes de bière
Couleur rimmel, couleur cafard
Elle attendait un inconnu
Elle attendait depuis toujours
Ses yeux me criaient "Au secours!"
Couleurs d´hier, couleurs perdues
"Monsieur! si vous payez à boire
Je me ferai douce et gentille
Je danserai sur le comptoir
Je r´deviendrai petite fille
Je danserai sur le comptoir
Monsieur! Si vous payez à boire..."
Etait-ce bien à Manchester?
J´avoue que je ne m´en souviens plus
Car tous les bars se ressemblent
Comme des orphelinats
Un vieil homme à la main coupée
Voulait me raconter l´histoire
D´un train en route dans la nuit
Au coeur d´un vieux monde en folie
Il parlait aussi d´une femme
Un grand amour, un grand chagrin
J´aurais pu faire semblant au moins
De m´intéresser à son train
"Monsieur! Si vous payez à boire
Je parlerai de mon amour
Comme je la serrais dans mes bras
Car j´avais encore mes deux bras...
Faut-il danser sur le comptoir,
Monsieur, si vous payez à boire?"
Je n´ai jamais revu Manchester
Mais c´est partout la même histoire
Car tous les bars se ressemblent
Comme des orphelinats
Moi qui ne suis qu´un voyageur
Etranger dans son propre coeur
J´aurais voulu pouvoir poser
Quelques chansons sur vos blessures
Car, si ma vie n´a pas changé,
Maintenant j´ai peur de croiser
Les regards des gens dans les bars
De peur d´y trouver des miroirs
"Messieurs! Si vous payez à boire
Je vous la r´chanterai, ma chanson!
Je vous jouerai de la guitare
Tra la la la... la la la la la...
Je danserai sur le comptoir
S´il faut danser sur le comptoir
Messieurs! Si vous payez à boire...
Monsieur! Si vous payez à boire"
Ça aurait pu se passer ailleurs
Car tous les bars se ressemblent
Comme des orphelinats
Toute menue, au bout du comptoir
Elle passait des journées entières
Elle vidait des chopes de bière
Couleur rimmel, couleur cafard
Elle attendait un inconnu
Elle attendait depuis toujours
Ses yeux me criaient "Au secours!"
Couleurs d´hier, couleurs perdues
"Monsieur! si vous payez à boire
Je me ferai douce et gentille
Je danserai sur le comptoir
Je r´deviendrai petite fille
Je danserai sur le comptoir
Monsieur! Si vous payez à boire..."
Etait-ce bien à Manchester?
J´avoue que je ne m´en souviens plus
Car tous les bars se ressemblent
Comme des orphelinats
Un vieil homme à la main coupée
Voulait me raconter l´histoire
D´un train en route dans la nuit
Au coeur d´un vieux monde en folie
Il parlait aussi d´une femme
Un grand amour, un grand chagrin
J´aurais pu faire semblant au moins
De m´intéresser à son train
"Monsieur! Si vous payez à boire
Je parlerai de mon amour
Comme je la serrais dans mes bras
Car j´avais encore mes deux bras...
Faut-il danser sur le comptoir,
Monsieur, si vous payez à boire?"
Je n´ai jamais revu Manchester
Mais c´est partout la même histoire
Car tous les bars se ressemblent
Comme des orphelinats
Moi qui ne suis qu´un voyageur
Etranger dans son propre coeur
J´aurais voulu pouvoir poser
Quelques chansons sur vos blessures
Car, si ma vie n´a pas changé,
Maintenant j´ai peur de croiser
Les regards des gens dans les bars
De peur d´y trouver des miroirs
"Messieurs! Si vous payez à boire
Je vous la r´chanterai, ma chanson!
Je vous jouerai de la guitare
Tra la la la... la la la la la...
Je danserai sur le comptoir
S´il faut danser sur le comptoir
Messieurs! Si vous payez à boire...
Monsieur! Si vous payez à boire"