Sophie
by Marcel Amont
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Lorsque Sophie dansait
Tout le bal s´arrêtait
Séduit, émerveillé
Pour mieux la regarder
Tourbillonner, légère
Lorsque Sophie chantait
Tout le bal se taisait
Car sa voix, tout d´un coup
Semblait dire un secret
A chacun d´entre nous
Un peu plus qu´une sœur
Beaucoup plus qu´une amie
Elle avait tous les cœurs
Car, bien mieux que jolie
Elle avait du mystère
Lorsque Sophie rêvait
Le bal s´illuminait
Et nous aurions suivi
Jusqu´au bout de la nuit
Sophie et ses folies
Quand elle est arrivée ici
Un beau jour, dans ce coin désert
Nous avons aussitôt compris
Que le printemps succédait à l´hiver
Lorsque Sophie aima
Tout le monde trembla
Et ne put s´empêcher
De haïr l´étranger
Qui allait nous la prendre
Lorsque Sophie pleura
La colère gronda
On voulut la venger
Courir la consoler
Et surtout la garder
Mais on savait très bien
Qu´on n´y pouvait plus rien
Car, même dans ses pleurs
Son cœur était ailleurs
Trop loin pour nous entendre
Lorsque Sophie partit
Nous n´avons plus rien dit
Car chacun comprenait
Que nos vingt ans venaient
De partir à jamais
Tout le bal s´arrêtait
Séduit, émerveillé
Pour mieux la regarder
Tourbillonner, légère
Lorsque Sophie chantait
Tout le bal se taisait
Car sa voix, tout d´un coup
Semblait dire un secret
A chacun d´entre nous
Un peu plus qu´une sœur
Beaucoup plus qu´une amie
Elle avait tous les cœurs
Car, bien mieux que jolie
Elle avait du mystère
Lorsque Sophie rêvait
Le bal s´illuminait
Et nous aurions suivi
Jusqu´au bout de la nuit
Sophie et ses folies
Quand elle est arrivée ici
Un beau jour, dans ce coin désert
Nous avons aussitôt compris
Que le printemps succédait à l´hiver
Lorsque Sophie aima
Tout le monde trembla
Et ne put s´empêcher
De haïr l´étranger
Qui allait nous la prendre
Lorsque Sophie pleura
La colère gronda
On voulut la venger
Courir la consoler
Et surtout la garder
Mais on savait très bien
Qu´on n´y pouvait plus rien
Car, même dans ses pleurs
Son cœur était ailleurs
Trop loin pour nous entendre
Lorsque Sophie partit
Nous n´avons plus rien dit
Car chacun comprenait
Que nos vingt ans venaient
De partir à jamais