En tournant le coin de la rue
by Marianne Michel
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C´était une fille aux doux yeux
Qui s´en allait chantant au ciel bleu,
C´était un garçon de vingt ans
Qui s´en allait en sifflant dans le vent,
La fille rêvait que sont coeur
Rencontrait ce jour là le bonheur,
Et lui se demandait comment le destin
Mettrait l´amour sur son chemin.
C´est en tournant le coin d´ la rue
Qu´un beau dimanche,
Il vit passer dans la cohue,
Sa robe blanche.
Elle avait de jolis yeux.
Il était beau comme un dieu.
Voilà comment l´amour est v´nu,
En tournant le coin d´la rue.
Ils se sont aimés follement
Comme on aime dans tous les romans
Que leur importait l´avenir.
Ils ne vivaient que pour leurs désirs,
Quand il lui disait:"Mon amour"
Je n´aimerai que toi, pour toujours".
Elle répondait le coeur tout chaviré.
"Rien ne pourra nous séparer".
Mais en tournant le coin d´la rue,
Un beau dimanche
Il a cherché dans la cohue
Sa robe blanche,
Près de lui tous les passants
S´en allaient indifférents,
Mais lui pleurait l´amour perdu
En tournant le coin d´la rue
Pourquoi le hasard si cruel
Leur avait-il fait voir tout le ciel?
S´il devait reprendre en un jour
Tant de joie, tant d´espoir, tant d´amour,
Faut croir´ que les grands sentiments
Ce sont des boniments, des romans,
La preuv´ c´est qu´un jour douc´ment on vieillit
Et sur le passé vient l´oubli
C´est en tournant le coin d´la rue
Qu´un beau dimanche
Il a revu dans la cohue
Sa robe blanche,
Il a dit: "Toujours jolie"
Elle a dit: "j´ai fait ma vie"
Puis ils se sont perdus de vue
En tournant le coin d´la rue
Qui s´en allait chantant au ciel bleu,
C´était un garçon de vingt ans
Qui s´en allait en sifflant dans le vent,
La fille rêvait que sont coeur
Rencontrait ce jour là le bonheur,
Et lui se demandait comment le destin
Mettrait l´amour sur son chemin.
C´est en tournant le coin d´ la rue
Qu´un beau dimanche,
Il vit passer dans la cohue,
Sa robe blanche.
Elle avait de jolis yeux.
Il était beau comme un dieu.
Voilà comment l´amour est v´nu,
En tournant le coin d´la rue.
Ils se sont aimés follement
Comme on aime dans tous les romans
Que leur importait l´avenir.
Ils ne vivaient que pour leurs désirs,
Quand il lui disait:"Mon amour"
Je n´aimerai que toi, pour toujours".
Elle répondait le coeur tout chaviré.
"Rien ne pourra nous séparer".
Mais en tournant le coin d´la rue,
Un beau dimanche
Il a cherché dans la cohue
Sa robe blanche,
Près de lui tous les passants
S´en allaient indifférents,
Mais lui pleurait l´amour perdu
En tournant le coin d´la rue
Pourquoi le hasard si cruel
Leur avait-il fait voir tout le ciel?
S´il devait reprendre en un jour
Tant de joie, tant d´espoir, tant d´amour,
Faut croir´ que les grands sentiments
Ce sont des boniments, des romans,
La preuv´ c´est qu´un jour douc´ment on vieillit
Et sur le passé vient l´oubli
C´est en tournant le coin d´la rue
Qu´un beau dimanche
Il a revu dans la cohue
Sa robe blanche,
Il a dit: "Toujours jolie"
Elle a dit: "j´ai fait ma vie"
Puis ils se sont perdus de vue
En tournant le coin d´la rue