Gentil camarade
by Marie-Josée Neuville
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Nous habitions tous deux la même ville
Et notre école était la même aussi
Le soir venu les garçons et les filles
Sur le trottoir discutaient en amis
Tu étais le costaud de première classique
J´étais une cigale au cœur plein de chansons
Le bac nous paraissait l´examen diabolique
Qu´il fallait réussir pour le qu´en dira-t-on!
Oh mon grand camarade rempli de gentillesse
Si nous partions ensemble au long des chemins creux
Je confierai mon sort à ta folle jeunesse
Et ma main dans ta main nous marcherions joyeux
Et ce serait tant pis pour la géographie
Qu´on apprenait dans les livres
Nous serions deux copains contents de voyager
Par les routes enchantées
Notre amitié est l´image légère
Du joli temps où nous étions heureux
Quand tu faisais l´école buissonnière
Je t´admirais te croyant audacieux
Tu ne sécheras plus le cours d´histoire de France
Tu ne me verras plus demain tu vas partir
Pourtant je serais là dans ton adolescence
Lorsque tu classeras tes chers vieux souvenirs
Nous souffrirons souvent mon gentil camarade
Car la vie nous attend pour nous mettre en prison
Les bourgeois n´aiment pas beaucoup la sérénade
Et moins encore peut-être l´esprit François Villon
Nous nous retrouverons enfin devenus sages
Bouffis de préjugés bourgeois à notre tour
Et nous saurons comme eux nous imposer l´usage
De regretter l´école nos printemps nos beaux jours
Avant de devenir des grincheux mécontents
Exaltons notre joie de vivre
tra la la la la la la
Et notre école était la même aussi
Le soir venu les garçons et les filles
Sur le trottoir discutaient en amis
Tu étais le costaud de première classique
J´étais une cigale au cœur plein de chansons
Le bac nous paraissait l´examen diabolique
Qu´il fallait réussir pour le qu´en dira-t-on!
Oh mon grand camarade rempli de gentillesse
Si nous partions ensemble au long des chemins creux
Je confierai mon sort à ta folle jeunesse
Et ma main dans ta main nous marcherions joyeux
Et ce serait tant pis pour la géographie
Qu´on apprenait dans les livres
Nous serions deux copains contents de voyager
Par les routes enchantées
Notre amitié est l´image légère
Du joli temps où nous étions heureux
Quand tu faisais l´école buissonnière
Je t´admirais te croyant audacieux
Tu ne sécheras plus le cours d´histoire de France
Tu ne me verras plus demain tu vas partir
Pourtant je serais là dans ton adolescence
Lorsque tu classeras tes chers vieux souvenirs
Nous souffrirons souvent mon gentil camarade
Car la vie nous attend pour nous mettre en prison
Les bourgeois n´aiment pas beaucoup la sérénade
Et moins encore peut-être l´esprit François Villon
Nous nous retrouverons enfin devenus sages
Bouffis de préjugés bourgeois à notre tour
Et nous saurons comme eux nous imposer l´usage
De regretter l´école nos printemps nos beaux jours
Avant de devenir des grincheux mécontents
Exaltons notre joie de vivre
tra la la la la la la