Perdus de vue
by Marie-Josée Vilar
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Nous nous sommes perdus de vue
Un jour, un hasard, un carrefour de rues
On s´est revus en hiver dans une maison claire
Du bord de la mer
Quelques années étaient passées
Nous fûmes tentés de nous aimer encore
Et tout a recommencé dans cette maison claire
Donnant sur le port
Là, j´ai retrouvé
Le rouge sang de tes lèvres roses
Le goût de la vie et de toutes ses choses
Là, j´ai reconnu
L´élégant blanc des marguerites
Quand, dans le pré, le vent les agite
Bien sûr, l´amour s´étant fait vieux
Sa couleur de feu a viré au pastel
Mais tant pis, ce sera quand même mieux
Que d´être debout sans une seule attelle
Surtout qu´en y repensant
Ce fameux tourment
Fait comme les anguilles
Il s´agite un grand moment
Puis meurt petitement
Et pourtant, il brille
{x2:}
Là, j´ai retrouvé
Les grands yeux langoureux des vaches
Quand, dans les prés, les marguerites elles mâchent
J´ai enfin perdu
Tous ces raffuts de la mémoire
Pour n´avoir plus que le présent ce soir
Nous nous sommes perdus de vue
Un jour, un hasard, un carrefour de rues
On s´est revus en hiver dans une maison claire
Du bord de la mer
Quelques années étaient passées
Nous fûmes tentés de nous aimer encore
{x2:}
Et tout a recommencé dans cette maison claire
Donnant sur le port
Un jour, un hasard, un carrefour de rues
On s´est revus en hiver dans une maison claire
Du bord de la mer
Quelques années étaient passées
Nous fûmes tentés de nous aimer encore
Et tout a recommencé dans cette maison claire
Donnant sur le port
Là, j´ai retrouvé
Le rouge sang de tes lèvres roses
Le goût de la vie et de toutes ses choses
Là, j´ai reconnu
L´élégant blanc des marguerites
Quand, dans le pré, le vent les agite
Bien sûr, l´amour s´étant fait vieux
Sa couleur de feu a viré au pastel
Mais tant pis, ce sera quand même mieux
Que d´être debout sans une seule attelle
Surtout qu´en y repensant
Ce fameux tourment
Fait comme les anguilles
Il s´agite un grand moment
Puis meurt petitement
Et pourtant, il brille
{x2:}
Là, j´ai retrouvé
Les grands yeux langoureux des vaches
Quand, dans les prés, les marguerites elles mâchent
J´ai enfin perdu
Tous ces raffuts de la mémoire
Pour n´avoir plus que le présent ce soir
Nous nous sommes perdus de vue
Un jour, un hasard, un carrefour de rues
On s´est revus en hiver dans une maison claire
Du bord de la mer
Quelques années étaient passées
Nous fûmes tentés de nous aimer encore
{x2:}
Et tout a recommencé dans cette maison claire
Donnant sur le port