Paolo
by Matthieu Bioul
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Dans un p´tit village au bord de la plage
Quelque part en Méditerranée,
J´ai fait le ménage et tourné la page
Sous le doux soleil du mois de mai
J´ai vu le visage d´une enfant sauvage
Et c´est ce jour-là que tout est né
J´ai pris mon courage à deux mains
Et sage mais un peu incertain
Je suis parti tout lui avouer
Dehors, idiot comme un gamin
J´ai dit en lui prenant la main :
Tu es le plus beau poème
Que j´ai jamais pu raconter
Je t´aime, je t´aime à en crever
Tu m´as dit d´attendre,
Qu´il fallait comprendre
Que t´étais pas sûre, et caetera
J´ai dit : " oui, bien sûr, évidemment ",
Que c´était plus sage, plus prudent
Qu´il valait mieux que tu
Prennes tout ton temps
Guettant ton message
Comme un lion en cage
Je tournais en rond dans mon chagrin
Quand sur le vieux port tu m´as trouvé
Et que sur mes lèvres tu as posé
Le plus sublimissime des baisers
Alors, assis comme des gamins
J´ai dit en te prenant la main :
Tu es le plus beau poème
Que j´ai jamais pu raconter
Je t´aime, je t´aime à en crever
Après les voyages, les hôtels, les plages
Après la belle vie sous les palmiers
Après les orages, plus quelques naufrages
Comme des amoureux nous sommes rentrés
Dans notre p´tit village, posant nos bagages
Je t´ai emmenée sur la jetée,
J´ai pris ton visage dans mes mains,
Et sage mais un peu incertain
Je t´ai dit : " veux-tu m´épouser? "
Alors, pleurant comme des gamins,
J´ai dit en te serrant les mains :
Tu es le plus beau poème
Que j´ai jamais pu raconter
Je t´aime, je t´aime à en crever
Quelque part en Méditerranée,
J´ai fait le ménage et tourné la page
Sous le doux soleil du mois de mai
J´ai vu le visage d´une enfant sauvage
Et c´est ce jour-là que tout est né
J´ai pris mon courage à deux mains
Et sage mais un peu incertain
Je suis parti tout lui avouer
Dehors, idiot comme un gamin
J´ai dit en lui prenant la main :
Tu es le plus beau poème
Que j´ai jamais pu raconter
Je t´aime, je t´aime à en crever
Tu m´as dit d´attendre,
Qu´il fallait comprendre
Que t´étais pas sûre, et caetera
J´ai dit : " oui, bien sûr, évidemment ",
Que c´était plus sage, plus prudent
Qu´il valait mieux que tu
Prennes tout ton temps
Guettant ton message
Comme un lion en cage
Je tournais en rond dans mon chagrin
Quand sur le vieux port tu m´as trouvé
Et que sur mes lèvres tu as posé
Le plus sublimissime des baisers
Alors, assis comme des gamins
J´ai dit en te prenant la main :
Tu es le plus beau poème
Que j´ai jamais pu raconter
Je t´aime, je t´aime à en crever
Après les voyages, les hôtels, les plages
Après la belle vie sous les palmiers
Après les orages, plus quelques naufrages
Comme des amoureux nous sommes rentrés
Dans notre p´tit village, posant nos bagages
Je t´ai emmenée sur la jetée,
J´ai pris ton visage dans mes mains,
Et sage mais un peu incertain
Je t´ai dit : " veux-tu m´épouser? "
Alors, pleurant comme des gamins,
J´ai dit en te serrant les mains :
Tu es le plus beau poème
Que j´ai jamais pu raconter
Je t´aime, je t´aime à en crever