Enfants de la ddass
by MC Jean Gab1
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Imagine les glandes, de ne pouvoir voir les tiens foutre de rien,
Parce qu´à partir de maintenant c´est à eux qu´t´appartiens,
Trimbaler comme une vieille grôle
Ils te diront quoi dire, quoi faire, quoi becter,
Les chiotes turcs sont excellents, pas d´excédents ma gueule,
C´est un luxe, et les jours d´fêtes pas d´quoi grimper aux lustres,
Juchés sur ses dossiers, juger et puis caser,
Parce que tes vioques n´arrivent plus à s´blairer,
Et si parce qu´il mouille, t´as des frangines et des frelons, alors franc-jeu
Tu n´risques pas de grandir avec eux, on t´separait comme les boeufs,
J´baratine pas sur mes aïeux, si t´as d´la famille:
C´est bandant, dans mon cas contradictoire orphelin, mon pater´ à Melun
Cette tafiole d´assassin a changé mon destin,
Stoppé celui d´ma mère et son conjoint,
Le cocon explosé t´inquiète y´a de l´amende de c´coté, svp 11 11,
Famille d´accueil en manque de fraiche, comment veux tu etre conciliant
Quand des tocards s´prennent pour tes parents?
Et c´est vexant, pas d´suivi chez les psys,
Et si tu débloques on t´dira qu´tes aigri,
Et si on t´largue chez les dingues, y´a plus d´crédit,
Comme quoi l´amour de l´oseille est plus forte que celle de l´être,
Et dans cette chianlie, tu dois apprendre et grandir vite,
Un enfant ça devient adulte que si tu lui laisses le temps, et c´est navrant
[Refrain] x2 :
Enfant d´la ddass, plus de peine que d´allégresse,
Enfants d´la masse, enfants d´la dass, tant d´haine
Enfants d´la dass, enfants d´la masse, encore une mission être rentable,
Bénis celui qui la remplira : sans façon,
Et maudit celui qui échouera : sauvageon,
On était des numeros plus un coup, et l´entretien coute cher,
Mais tu vois pas les sous, étant soit-disant soumis a leur micro sys´,
La detention reste une exeption, la liberté une règle
C´qui commence déjà a avoir le choix pour ton orientation, modelé, façonné
Comme un pantin tu t´croirais livré chez Toys´r´us et sans les paillettes,
Ici t´as qu´un droit : fermer ta gueule ou tu serviras de casse-dalles,
Encadrés par des educateurs pas censés s´éduquer eux-mêmes,
Qui t´emboucanent en t´apprenant que le boul´prime sur l´biscoto
Et t´en decalquent 3-4 quand c´est chaud,
Recueillir c´est beau, a condition de respecter qu´il soit morico ou noiraud,
Tout n´est pas sombre, mais la vie n´est pas rose,
Abriter fait le gite et l´couvert qu´on porte à Saint-Airvers
Et sans vergogne scotchés à la besogne,
Les differences existent, on t´apprends le masochisme
Pour t´inculquer l´civisme, aux chiottes le libéralisme!
[Refrain]
On arrête les palabres, mon séjour a l´étable aurait pu être execrable,
Le rififi entre mouflets ça n´allait pas plus loin qu´un pet,
Mais les jeunes pousses deviendront des glands,
La bas c´est les ciseaux et la rage aux dents,
Bisutages violents à moins que tu débarques adolescent,
Pour les plus vieux tu d´viens interressants, et y´a pas d´sentiment,
La-bas tout l´monde a ses problemes mais personne pour t´apprendre à saouler,
Les separations sont mals vecues pas grave on finira tous tondu,
Comment veux-tu decider de ton avenir à 14 ans, pauv´ cloches,
Ils s´prennent pour Nostradamus, et finir avec un métier de buse,
Trop de soucis en meme temps, ta chance d´avenir fou l´camps,
Tu chies sur la campagne et tous ses paysans,
Quand t´arrives a Paris c´est bandant,
Mioche de la ddass en passant par Armace
Baguette et cuisto mais n´aime pas les négros a Mont Melian,
A la Arlequin ils nous prennaient pour des clowns,
A force de faire cuire des moules sinon a grand coup de boules
Pour nous laver les reins, encerclés par des branlos
Bons qu´a lutter ou faire du karaté pour mieux te peter le nez ma gueule,
J´ai tapé la cooperative à St-Père del Bigny parce que cette bandes d´albinos
Ils nous faisaient crapahuter le galibier jusqu´a l´os,
Et en pleine nuit fallait me voir
Faire du stop, j´aurais été une bonne proie du coté du Mississipi,
J´ai eu du bol j´ai atteri à Annecy, 3 barbak par jour et ca change de la baraque,
Argent de poche et pecul´ pour chier des frustres moins vetuste´.
Imagine le père gabin, un citadin en train de glander à Grézieux La Varenne,
J´pourrais l´écrire en fermant les yeux,
J´encule tous les lapins de Garenne et les fachos de Tassin la Demi-Lune
Quelques uns m´ont mis des prunes et en prime des mandales
J´etais pas un vandale mais j´avais la dalle, des kilometres de c´patelin,
J´en ai fait de long en large, du nord au sud, venant pas tous des memes chemins
Chacun a pris le vice de l´autre et comme des apôtres,
Sans oublier que ton meilleur ami est ta fourchette,
Tu peux t´gratter coco pour que j´rebecte des grattons,
Et faire le guignol du coté de Lyon,
Brassement d´races, brassement d´huiles et de culture,
Fait de la majorité d´entre nous, un passe pour les ordures,
Enfants d´la masse, enfants d´la ddass, tant d´haine
Enfants d´la ddass, enfant d´la masse....
[Refrain]
Parce qu´à partir de maintenant c´est à eux qu´t´appartiens,
Trimbaler comme une vieille grôle
Ils te diront quoi dire, quoi faire, quoi becter,
Les chiotes turcs sont excellents, pas d´excédents ma gueule,
C´est un luxe, et les jours d´fêtes pas d´quoi grimper aux lustres,
Juchés sur ses dossiers, juger et puis caser,
Parce que tes vioques n´arrivent plus à s´blairer,
Et si parce qu´il mouille, t´as des frangines et des frelons, alors franc-jeu
Tu n´risques pas de grandir avec eux, on t´separait comme les boeufs,
J´baratine pas sur mes aïeux, si t´as d´la famille:
C´est bandant, dans mon cas contradictoire orphelin, mon pater´ à Melun
Cette tafiole d´assassin a changé mon destin,
Stoppé celui d´ma mère et son conjoint,
Le cocon explosé t´inquiète y´a de l´amende de c´coté, svp 11 11,
Famille d´accueil en manque de fraiche, comment veux tu etre conciliant
Quand des tocards s´prennent pour tes parents?
Et c´est vexant, pas d´suivi chez les psys,
Et si tu débloques on t´dira qu´tes aigri,
Et si on t´largue chez les dingues, y´a plus d´crédit,
Comme quoi l´amour de l´oseille est plus forte que celle de l´être,
Et dans cette chianlie, tu dois apprendre et grandir vite,
Un enfant ça devient adulte que si tu lui laisses le temps, et c´est navrant
[Refrain] x2 :
Enfant d´la ddass, plus de peine que d´allégresse,
Enfants d´la masse, enfants d´la dass, tant d´haine
Enfants d´la dass, enfants d´la masse, encore une mission être rentable,
Bénis celui qui la remplira : sans façon,
Et maudit celui qui échouera : sauvageon,
On était des numeros plus un coup, et l´entretien coute cher,
Mais tu vois pas les sous, étant soit-disant soumis a leur micro sys´,
La detention reste une exeption, la liberté une règle
C´qui commence déjà a avoir le choix pour ton orientation, modelé, façonné
Comme un pantin tu t´croirais livré chez Toys´r´us et sans les paillettes,
Ici t´as qu´un droit : fermer ta gueule ou tu serviras de casse-dalles,
Encadrés par des educateurs pas censés s´éduquer eux-mêmes,
Qui t´emboucanent en t´apprenant que le boul´prime sur l´biscoto
Et t´en decalquent 3-4 quand c´est chaud,
Recueillir c´est beau, a condition de respecter qu´il soit morico ou noiraud,
Tout n´est pas sombre, mais la vie n´est pas rose,
Abriter fait le gite et l´couvert qu´on porte à Saint-Airvers
Et sans vergogne scotchés à la besogne,
Les differences existent, on t´apprends le masochisme
Pour t´inculquer l´civisme, aux chiottes le libéralisme!
[Refrain]
On arrête les palabres, mon séjour a l´étable aurait pu être execrable,
Le rififi entre mouflets ça n´allait pas plus loin qu´un pet,
Mais les jeunes pousses deviendront des glands,
La bas c´est les ciseaux et la rage aux dents,
Bisutages violents à moins que tu débarques adolescent,
Pour les plus vieux tu d´viens interressants, et y´a pas d´sentiment,
La-bas tout l´monde a ses problemes mais personne pour t´apprendre à saouler,
Les separations sont mals vecues pas grave on finira tous tondu,
Comment veux-tu decider de ton avenir à 14 ans, pauv´ cloches,
Ils s´prennent pour Nostradamus, et finir avec un métier de buse,
Trop de soucis en meme temps, ta chance d´avenir fou l´camps,
Tu chies sur la campagne et tous ses paysans,
Quand t´arrives a Paris c´est bandant,
Mioche de la ddass en passant par Armace
Baguette et cuisto mais n´aime pas les négros a Mont Melian,
A la Arlequin ils nous prennaient pour des clowns,
A force de faire cuire des moules sinon a grand coup de boules
Pour nous laver les reins, encerclés par des branlos
Bons qu´a lutter ou faire du karaté pour mieux te peter le nez ma gueule,
J´ai tapé la cooperative à St-Père del Bigny parce que cette bandes d´albinos
Ils nous faisaient crapahuter le galibier jusqu´a l´os,
Et en pleine nuit fallait me voir
Faire du stop, j´aurais été une bonne proie du coté du Mississipi,
J´ai eu du bol j´ai atteri à Annecy, 3 barbak par jour et ca change de la baraque,
Argent de poche et pecul´ pour chier des frustres moins vetuste´.
Imagine le père gabin, un citadin en train de glander à Grézieux La Varenne,
J´pourrais l´écrire en fermant les yeux,
J´encule tous les lapins de Garenne et les fachos de Tassin la Demi-Lune
Quelques uns m´ont mis des prunes et en prime des mandales
J´etais pas un vandale mais j´avais la dalle, des kilometres de c´patelin,
J´en ai fait de long en large, du nord au sud, venant pas tous des memes chemins
Chacun a pris le vice de l´autre et comme des apôtres,
Sans oublier que ton meilleur ami est ta fourchette,
Tu peux t´gratter coco pour que j´rebecte des grattons,
Et faire le guignol du coté de Lyon,
Brassement d´races, brassement d´huiles et de culture,
Fait de la majorité d´entre nous, un passe pour les ordures,
Enfants d´la masse, enfants d´la ddass, tant d´haine
Enfants d´la ddass, enfant d´la masse....
[Refrain]