Pro-feignasses (à henri dubos)
by Michel Noirret
lyricscopy.com
A...
Ceux qui s´ prélassent
Aux doux, aux limaces
Bref, à tous ceux dont le poil prospère
Même le dimanche
Au creux d´ leurs mains blanches
A cet ami, pratiquant sincère
Et qui s´honore
De s´ lever à l´aurore
Pour avoir plus de temps à rien faire
Feignants, feignasses
Tenants de la grasse
Matinée en guise de vaccin
Contre la peste
Des troubleurs de sieste
Stakanovistes aux noirs desseins
Qu´ici je puisse
Rendre enfin justice
A l´inventeur du traversin
Quoi que la sottise
D´un vain peuple en dise
Faut pas dénigrer le nonchalant
Garder ce style
Dans ce monde hostile
Faut être aussi fort que vigilant
Car bien des traîtres
Prétendent en être
Pour cacher leur manque de talent
Depuis des lustres
Les frustrés, les rustres
Les laborieux sont nos chefs, c´est ce
Qui fait, mon frère
Que chacun, sur Terre
A son poids de fer, son poids de feu
Faut-il le dire
Ça serait pas pire
Si on essayait les paresseux
La terre est douce
Presque tout y pousse
Mais faut s´ baisser et ça gâche tout
Flemmards, flemmardes
Cossards et cossardes
De tous les pays, unissez-vous!
J´arrête mon disque
Tout de suite, puisque
Vous vous êtes déjà rendormis
Ceux qui s´ prélassent
Aux doux, aux limaces
Bref, à tous ceux dont le poil prospère
Même le dimanche
Au creux d´ leurs mains blanches
A cet ami, pratiquant sincère
Et qui s´honore
De s´ lever à l´aurore
Pour avoir plus de temps à rien faire
Feignants, feignasses
Tenants de la grasse
Matinée en guise de vaccin
Contre la peste
Des troubleurs de sieste
Stakanovistes aux noirs desseins
Qu´ici je puisse
Rendre enfin justice
A l´inventeur du traversin
Quoi que la sottise
D´un vain peuple en dise
Faut pas dénigrer le nonchalant
Garder ce style
Dans ce monde hostile
Faut être aussi fort que vigilant
Car bien des traîtres
Prétendent en être
Pour cacher leur manque de talent
Depuis des lustres
Les frustrés, les rustres
Les laborieux sont nos chefs, c´est ce
Qui fait, mon frère
Que chacun, sur Terre
A son poids de fer, son poids de feu
Faut-il le dire
Ça serait pas pire
Si on essayait les paresseux
La terre est douce
Presque tout y pousse
Mais faut s´ baisser et ça gâche tout
Flemmards, flemmardes
Cossards et cossardes
De tous les pays, unissez-vous!
J´arrête mon disque
Tout de suite, puisque
Vous vous êtes déjà rendormis