Je me souviens d'un adieu
by Michel Sardou
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Je m´souviens d´un adieu
Qui a duré dix jours,
Le retour sur le lieu
De notre nuit d´amour.
Je m´souviens d´un pardon
Que tu m´as refusé,
Le début d´une chanson
Que j´nai pas achevée.
Je m´souviens d´un orage
Qui nous avait surpris
Et gardés en otage
Jusqu´au bout de la pluie.
Je m´souviens d´un hôtel
Qui n´voulait pas de nous.
Tu leur semblais trop belle
J´avais l´air sans un sou.
Je m´souviens d´un parfum
Dans un flacon doré,
D´une lampe que j´éteins
Pour ne pas t´affoler.
Je m´souviens d´un désir
Que tu n´as pas aimé,
De tes mots pour le dire
De tes yeux pour pleurer.
Je m´souviens d´un soleil
Qui n´en finissait pas,
D´une journée de sommeil
Dans un lit trop étroit.
Je m´souviens d´un carrefour
Où nous étions perdus,
La tristesse d´un retour
Que nous avions prévu.
Ce qu´il y a de mieux,
C´est le début toujours.
Je m´souviens d´un adieu
Qui a duré dix jours.
Aujourd´hui, tous les deux,
Nous avons notre vie.
Toi le bonheur sérieux,
Moi le calme et l´oubli.
Il paraît qu´après tout,
Il vaut mieux la tendresse
Mais quand je pense à nous,
Toutes nos passions renaissent.
Je m´souviens d´un orage
Qui nous avait surpris,
Et gardés en otage
Jusqu´au bout de la pluie.
Je m´souviens de nous deux
Dans une rue de Paris,
Ton air un peu soucieux
De revoir ton mari.
Ce qu´il y a de mieux,
C´est le début toujours.
Je m´souviens d´un adieu
Qui a duré dix jours.
Ce qu´il y a de mieux,
Ce sont les premiers jours.
Je m´souviens d´un adieu
Qui a duré toujours.
Qui a duré dix jours,
Le retour sur le lieu
De notre nuit d´amour.
Je m´souviens d´un pardon
Que tu m´as refusé,
Le début d´une chanson
Que j´nai pas achevée.
Je m´souviens d´un orage
Qui nous avait surpris
Et gardés en otage
Jusqu´au bout de la pluie.
Je m´souviens d´un hôtel
Qui n´voulait pas de nous.
Tu leur semblais trop belle
J´avais l´air sans un sou.
Je m´souviens d´un parfum
Dans un flacon doré,
D´une lampe que j´éteins
Pour ne pas t´affoler.
Je m´souviens d´un désir
Que tu n´as pas aimé,
De tes mots pour le dire
De tes yeux pour pleurer.
Je m´souviens d´un soleil
Qui n´en finissait pas,
D´une journée de sommeil
Dans un lit trop étroit.
Je m´souviens d´un carrefour
Où nous étions perdus,
La tristesse d´un retour
Que nous avions prévu.
Ce qu´il y a de mieux,
C´est le début toujours.
Je m´souviens d´un adieu
Qui a duré dix jours.
Aujourd´hui, tous les deux,
Nous avons notre vie.
Toi le bonheur sérieux,
Moi le calme et l´oubli.
Il paraît qu´après tout,
Il vaut mieux la tendresse
Mais quand je pense à nous,
Toutes nos passions renaissent.
Je m´souviens d´un orage
Qui nous avait surpris,
Et gardés en otage
Jusqu´au bout de la pluie.
Je m´souviens de nous deux
Dans une rue de Paris,
Ton air un peu soucieux
De revoir ton mari.
Ce qu´il y a de mieux,
C´est le début toujours.
Je m´souviens d´un adieu
Qui a duré dix jours.
Ce qu´il y a de mieux,
Ce sont les premiers jours.
Je m´souviens d´un adieu
Qui a duré toujours.