Les voyages (vazaha's blues)
by Monsieur Roux
lyricscopy.com
J´ai fait bien des voyages
Aux allures de naufrages
Traversé bien des mers
La tête à l´envers
Dégueulé mes boyaux
Sur le bord d´un cargo
On fait moins le fier
Quand on a le mal de mer
Moi qui me voyais
Voyageur élégant
À la Ernest Hemingway
J´avais du vomi plein les dents
Mais le style aventurier
Désolé, je l´avais pas
Je puais des pieds
Et j´avais les cheveux gras
Sur une plage tropicale
Belle comme une carte postale
À l´ombre d´un cocotier
Voir le soleil se coucher
Paysage idyllique
Si on oublie les moustiques
Les mukafus affamés
Et les déchets échoués
Dans des hôtels miteux
Je me suis fait des amis
Des cafards affectueux
Des punaises, des souris
Couvert de boutons
Je comptais les araignées
Que j´avais au plafond
Bien accrochées
J´ai même vendu mon âme
Pour les bras d´une femme
Un peu trop joyeuse
Pour être vraiment sérieuse
Une fille de mauvaise vie
Oui, mais de bonne compagnie
Qui m´a vidé d´ ma monnaie
Pendant que je dormais
Avec mon cœur d´artichaut
À la place du cerveau
Je suis tombé, ça craint
Amoureux d´une putain
Je suis un mac au grand cœur
Un séducteur de pays chaud
Mais est-ce bien la chaleur
Qui me rend soudain si beau?
Et quand j´en aurai marre
De changer tous les soirs
De femme et de lit
Je reviendrai au pays
Pour me retrouver
Me ressourcer, rassasié
Mais dans le fond de mon lit,
Mon Dieu, comme je m´ennuie!
{x2:}
Je vendrai ce confort
Ces choses qui ne servent à rien
Pour revenir au port
Et repartir demain
Retrouver un instant
La douceur des alizés
Le goût enivrant
De la liberté
Aux allures de naufrages
Traversé bien des mers
La tête à l´envers
Dégueulé mes boyaux
Sur le bord d´un cargo
On fait moins le fier
Quand on a le mal de mer
Moi qui me voyais
Voyageur élégant
À la Ernest Hemingway
J´avais du vomi plein les dents
Mais le style aventurier
Désolé, je l´avais pas
Je puais des pieds
Et j´avais les cheveux gras
Sur une plage tropicale
Belle comme une carte postale
À l´ombre d´un cocotier
Voir le soleil se coucher
Paysage idyllique
Si on oublie les moustiques
Les mukafus affamés
Et les déchets échoués
Dans des hôtels miteux
Je me suis fait des amis
Des cafards affectueux
Des punaises, des souris
Couvert de boutons
Je comptais les araignées
Que j´avais au plafond
Bien accrochées
J´ai même vendu mon âme
Pour les bras d´une femme
Un peu trop joyeuse
Pour être vraiment sérieuse
Une fille de mauvaise vie
Oui, mais de bonne compagnie
Qui m´a vidé d´ ma monnaie
Pendant que je dormais
Avec mon cœur d´artichaut
À la place du cerveau
Je suis tombé, ça craint
Amoureux d´une putain
Je suis un mac au grand cœur
Un séducteur de pays chaud
Mais est-ce bien la chaleur
Qui me rend soudain si beau?
Et quand j´en aurai marre
De changer tous les soirs
De femme et de lit
Je reviendrai au pays
Pour me retrouver
Me ressourcer, rassasié
Mais dans le fond de mon lit,
Mon Dieu, comme je m´ennuie!
{x2:}
Je vendrai ce confort
Ces choses qui ne servent à rien
Pour revenir au port
Et repartir demain
Retrouver un instant
La douceur des alizés
Le goût enivrant
De la liberté