Tel père, tel vice
by Muzion
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{Muzion}
Une vie naïve de 10 ans
Mère dépressive, un père absent, style dictateur au regard tranchant :
"Qu´est ce que t´as fils? Dis que t´as peur!"
Il dicte la peur dans tout le foyer
Et devient d´autant plus bestial quand vient le temps de payer les billes, le loyer,
Voyez, ce n´est pas que le père n´aime pas son fils
Il l´aime beaucoup
Son vice? Souvent trop saoul, s´en fiche et envoie trop de coups
Tu le mets à l´épreuve, réponse : plein de jurons
Te défonce à coups de ceinturon et te gonfle un "geôle"
Mick Jagger et la mère,
Visage maussade teinté de contusions, les yeux remplis de confusion
Fait de son mieux, mais dans son jeu se trahit
Combien de fois a-t-elle brûlé le maïs?
Debout devant le four, regarde sa bague et crie: "Je t´haïs!"
En pensant à son union
Quelle connerie! Dès qu´on entend la sonnerie, plus personne ne rit
La mère place le couvert et l´enfant court dans son lit
Couché sous ses draps, il constipe à l´idée que ce con de type
Viendra jouer avec lui, la main dans son slip
{Corneille}
{Refrain}
After all you´ve done wrong, you want me to forgive you
You say you love me?
How dare you forget the past?
I don´t believe you
when you say you´re sorry
{Muzion}
Maintenant treize ans, souvenirs blessants, la même chienne de vie
Cependant, aujourd´hui l´enfant est conscient de la scène et prie
Le Seigneur de lui laisser le droit de s´en sortir,
Imagine le sang sortir de ses veines et se dit :
"C´est pas la peine"
Et la haine de lui s´empare et sèche vite ses larmes
Il sort vite son arme "Mais quand est-ce que ça va finir?"
Et puis il encaisse
Et grince la porte, le père rentre saoul dans sa chambre
Il fait semblant de dormir, mais le père s´en fout
"Lève-toi qu´on joue ensemble!"
Les mains de l´homme courent sur son corps
Il aimerait tant le foutre à terre, le battre, mais son esprit, ses bras sont morts
Le souffle chaud de l´ivrogne jusque dans le cou
Et le père descend la main de l´enfant sur son sexe et l´histoire suit son cours
Le fils se sent sale, pénétré jusqu´au mental
Et quand le rongent les menaces
Il se dit "C´est trop!" et demande de l´aide à sa mère
"Cesse tes mensonges idiots, tu veux créer le scandale?"
Au fond, la mère sait, mais l´ignore
Pour ne pas réveiller le chat qui dort même plus
{Au refrain}
{Muzion}
Les années passent, le passé se tasse sans cicatrice
Dehors, un homme presse sa blessure sous un temps qui attriste
Un temps pluvieux, la pluie remplace les larmes quand t´en n´as plus vieux
Même vingt ans plus vieux, son père lui dit encore
"Qu´est-ce qu´il y a fils?"
"Rien, tout va bien!"
Le regard stoïque, observe son père
Sa mère avec sans amertume
Fume tel une Mohican sa cigarette pendant qu´ils allumaient un calumet
Il voulut les frapper puis se dit "Arrête" geste héroïque
Et le père dit "Fils, je suis désolé" la tête qui baisse
"Salaud, on dit que les paroles s´envolent mais les cris restent
Et aujourd´hui je n´ai même plus de voix, et toi tu crois que t´es mon père?
Pour moi t´es rien
Si je suis quelqu´un, tout ce que t´as fait,
je ferai le contraire"
Le fils s´en va, le vague à l´âme, pensant à hier
Se blâme, rentre chez lui embrasse sa femme puis entame une prière
Il monte au deuxième border sa fille
La regarde, lui dit: ´"Je t´aime"
Puis à l´oreille lui chuchote
"Déshabille-toi, enlève ta culotte"
{Au refrain}
Une vie naïve de 10 ans
Mère dépressive, un père absent, style dictateur au regard tranchant :
"Qu´est ce que t´as fils? Dis que t´as peur!"
Il dicte la peur dans tout le foyer
Et devient d´autant plus bestial quand vient le temps de payer les billes, le loyer,
Voyez, ce n´est pas que le père n´aime pas son fils
Il l´aime beaucoup
Son vice? Souvent trop saoul, s´en fiche et envoie trop de coups
Tu le mets à l´épreuve, réponse : plein de jurons
Te défonce à coups de ceinturon et te gonfle un "geôle"
Mick Jagger et la mère,
Visage maussade teinté de contusions, les yeux remplis de confusion
Fait de son mieux, mais dans son jeu se trahit
Combien de fois a-t-elle brûlé le maïs?
Debout devant le four, regarde sa bague et crie: "Je t´haïs!"
En pensant à son union
Quelle connerie! Dès qu´on entend la sonnerie, plus personne ne rit
La mère place le couvert et l´enfant court dans son lit
Couché sous ses draps, il constipe à l´idée que ce con de type
Viendra jouer avec lui, la main dans son slip
{Corneille}
{Refrain}
After all you´ve done wrong, you want me to forgive you
You say you love me?
How dare you forget the past?
I don´t believe you
when you say you´re sorry
{Muzion}
Maintenant treize ans, souvenirs blessants, la même chienne de vie
Cependant, aujourd´hui l´enfant est conscient de la scène et prie
Le Seigneur de lui laisser le droit de s´en sortir,
Imagine le sang sortir de ses veines et se dit :
"C´est pas la peine"
Et la haine de lui s´empare et sèche vite ses larmes
Il sort vite son arme "Mais quand est-ce que ça va finir?"
Et puis il encaisse
Et grince la porte, le père rentre saoul dans sa chambre
Il fait semblant de dormir, mais le père s´en fout
"Lève-toi qu´on joue ensemble!"
Les mains de l´homme courent sur son corps
Il aimerait tant le foutre à terre, le battre, mais son esprit, ses bras sont morts
Le souffle chaud de l´ivrogne jusque dans le cou
Et le père descend la main de l´enfant sur son sexe et l´histoire suit son cours
Le fils se sent sale, pénétré jusqu´au mental
Et quand le rongent les menaces
Il se dit "C´est trop!" et demande de l´aide à sa mère
"Cesse tes mensonges idiots, tu veux créer le scandale?"
Au fond, la mère sait, mais l´ignore
Pour ne pas réveiller le chat qui dort même plus
{Au refrain}
{Muzion}
Les années passent, le passé se tasse sans cicatrice
Dehors, un homme presse sa blessure sous un temps qui attriste
Un temps pluvieux, la pluie remplace les larmes quand t´en n´as plus vieux
Même vingt ans plus vieux, son père lui dit encore
"Qu´est-ce qu´il y a fils?"
"Rien, tout va bien!"
Le regard stoïque, observe son père
Sa mère avec sans amertume
Fume tel une Mohican sa cigarette pendant qu´ils allumaient un calumet
Il voulut les frapper puis se dit "Arrête" geste héroïque
Et le père dit "Fils, je suis désolé" la tête qui baisse
"Salaud, on dit que les paroles s´envolent mais les cris restent
Et aujourd´hui je n´ai même plus de voix, et toi tu crois que t´es mon père?
Pour moi t´es rien
Si je suis quelqu´un, tout ce que t´as fait,
je ferai le contraire"
Le fils s´en va, le vague à l´âme, pensant à hier
Se blâme, rentre chez lui embrasse sa femme puis entame une prière
Il monte au deuxième border sa fille
La regarde, lui dit: ´"Je t´aime"
Puis à l´oreille lui chuchote
"Déshabille-toi, enlève ta culotte"
{Au refrain}