Les maladies mortelles
by Nicolas Bacchus
lyricscopy.com
Quand j´étais p´tit bonhomme
J´étais un vrai caïd
J´avais peur de personne
Même pas des astéroïdes
Je noyais des dragons
Au fond de ma baignoire
Je combattais les lions
Les tigres et les devoirs
Pourtant, je me rappelle
Les maladies mortelles
Qui rampaient sous les draps
Et me dévoraient les doigts
Tous les fous criminels
Le loup, le père Noël
Grimaçant dans le noir
Riant au fond du placard
J´ai grandi un peu vite
J´ai du poil sous les bras
La voix qui se délite
Je ne suis plus trop moi
Et dès que je me couche
J´éclabousse ma couette
Et en sport, dans les douches,
Je garde ma serviette
Elle est plutôt cruelle
Ma maladie mortelle
Si jamais ça se voit
Si on sait ça de moi
Que les mademoiselles
Dans mes rêves sensuels
Ont des corps indécents
Et des pommes d´Adam
Le printemps est habile
Sa flèche empoisonnée
Et chaque mois d´avril
Je suis pris au filet
Mais les cas de conscience
M´occupent peu de temps
Et j´aurai bien de la chance
Si tout ça dure tout un an
Pourtant, elles sont si belles
Mes maladies mortelles
Je ne vis que pour elles
Je ne vis que pour vous
Pour nos pêchés véniels
Et pour le goût de sel
Qui coule sur vos joues
Allez! Ne soyez pas jaloux! Non
J´ai vieilli un peu vite
Pas vu le temps passer
J´ai la voix qui s´effrite
Mais pas trop de regrets
J´évite les tourments
Profite de mon âge
Je souffle sur le temps
Et je fais le ménage
Je ramasse à la pelle
Mes maladies mortelles
Rigolant aux éclats
D´être mort tant de fois
Les adieux éternels
Qu´on grave sur les stèles
Gardez-les pour vos morts
Moi, quand viendra mon sort
J´vous serai infidèle,
Maladies immortelles,
Je me ferai la belle
À la barbe du temps
J´irai à tire d´aile
Faire un tour loin du ciel
Et j´en rirai longtemps
Comme un petit enfant
J´étais un vrai caïd
J´avais peur de personne
Même pas des astéroïdes
Je noyais des dragons
Au fond de ma baignoire
Je combattais les lions
Les tigres et les devoirs
Pourtant, je me rappelle
Les maladies mortelles
Qui rampaient sous les draps
Et me dévoraient les doigts
Tous les fous criminels
Le loup, le père Noël
Grimaçant dans le noir
Riant au fond du placard
J´ai grandi un peu vite
J´ai du poil sous les bras
La voix qui se délite
Je ne suis plus trop moi
Et dès que je me couche
J´éclabousse ma couette
Et en sport, dans les douches,
Je garde ma serviette
Elle est plutôt cruelle
Ma maladie mortelle
Si jamais ça se voit
Si on sait ça de moi
Que les mademoiselles
Dans mes rêves sensuels
Ont des corps indécents
Et des pommes d´Adam
Le printemps est habile
Sa flèche empoisonnée
Et chaque mois d´avril
Je suis pris au filet
Mais les cas de conscience
M´occupent peu de temps
Et j´aurai bien de la chance
Si tout ça dure tout un an
Pourtant, elles sont si belles
Mes maladies mortelles
Je ne vis que pour elles
Je ne vis que pour vous
Pour nos pêchés véniels
Et pour le goût de sel
Qui coule sur vos joues
Allez! Ne soyez pas jaloux! Non
J´ai vieilli un peu vite
Pas vu le temps passer
J´ai la voix qui s´effrite
Mais pas trop de regrets
J´évite les tourments
Profite de mon âge
Je souffle sur le temps
Et je fais le ménage
Je ramasse à la pelle
Mes maladies mortelles
Rigolant aux éclats
D´être mort tant de fois
Les adieux éternels
Qu´on grave sur les stèles
Gardez-les pour vos morts
Moi, quand viendra mon sort
J´vous serai infidèle,
Maladies immortelles,
Je me ferai la belle
À la barbe du temps
J´irai à tire d´aile
Faire un tour loin du ciel
Et j´en rirai longtemps
Comme un petit enfant