Elle est épatante (cette petite femme-là)
by Opérettes
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Je me souviens encore de son fin profil
Lorsqu´un soir au bal nous fîmes connaissance
Elle était charmante et mince comme un fil
De grands yeux rêveurs et pleins d´innocence
Tout en sa personne était délicat
Elle voulut bien m´accorder une danse
Et je me disais pendant la polka
Tandis que nous sautions tous deux en cadence :
Elle est épatante cette petite femme-là
C´est phénoménal la grâce qu´elle a
Elle est aussi souple qu´un roseau
Légère comme un oiseau
Quoiqu´un peu timide et manquant d´appâts
Elle est très gentille et ne me déplaît pas
Parmi toutes celles qui sont là
Y en a pas deux comme ça
On s´est retrouvés au hasard des jours
Chez d´autres amis qui nous invitèrent
Et je lui faisais discrètement la cour
On sympathisait comme caractères
Et puis l´existence nous a séparés
Mais j´ai conservé le souvenir idyllique
De son corps menu, joliment cambré
Et de sa voix douce au timbre angélique.
Elle est épatante cette petite femme-là
Me dis-je en songeant qu´elle m´ensorcela
Qu´est-elle devenue je n´en sais rien
Mais moi je me souviens
Malgré le temps passé je revois devant mes yeux
Son air enfantin, ses gestes gracieux
Et mon cœur bien vite la reconnaîtra
Y en a pas deux comme ça.
Lorsqu´un soir au bal nous fîmes connaissance
Elle était charmante et mince comme un fil
De grands yeux rêveurs et pleins d´innocence
Tout en sa personne était délicat
Elle voulut bien m´accorder une danse
Et je me disais pendant la polka
Tandis que nous sautions tous deux en cadence :
Elle est épatante cette petite femme-là
C´est phénoménal la grâce qu´elle a
Elle est aussi souple qu´un roseau
Légère comme un oiseau
Quoiqu´un peu timide et manquant d´appâts
Elle est très gentille et ne me déplaît pas
Parmi toutes celles qui sont là
Y en a pas deux comme ça
On s´est retrouvés au hasard des jours
Chez d´autres amis qui nous invitèrent
Et je lui faisais discrètement la cour
On sympathisait comme caractères
Et puis l´existence nous a séparés
Mais j´ai conservé le souvenir idyllique
De son corps menu, joliment cambré
Et de sa voix douce au timbre angélique.
Elle est épatante cette petite femme-là
Me dis-je en songeant qu´elle m´ensorcela
Qu´est-elle devenue je n´en sais rien
Mais moi je me souviens
Malgré le temps passé je revois devant mes yeux
Son air enfantin, ses gestes gracieux
Et mon cœur bien vite la reconnaîtra
Y en a pas deux comme ça.