refrain :
Les sourires se font rares
Mutation de la nouvelle ère
Comme cet animal de laboratoire
On finira par manquer d´air

Faut qu´on se dépêche de se fendre la poire
Avant de tomber dans les pommes d´asphyxie,
Qu´on fasse germer les graines d´espoir
Ca finira par porter ses fruits
Mais cet air frais et si trompeur
qu´on se contente pour s´oxygéner,
n´est qu´une artificielle vapeur
qu´on a bricolé sans se gêner.
Faut qu´on se dépêche de se fendre la poire

Quitte à avoir des pépins
Je veux goûter à tous ces parfums
J´resterai pas mi-figue mi-raisin
Car le manque d´air donne pas faim
Pas rester mou comme un chewing-gum
Au lit, ou desséché de l´intérieur
De la fraîcheur de vivre comme sérum
Je mâche à n´en plus finir les saveurs

Dans cet environnement stérile, je trouve pas de prises d´R pour avancer
Tout est si lisse et immobile et ça se resserre pour m´oppresser
Je veux pas de l´air comprime en bouteille
Ni des comprimés d´R qui me réveille

On prend cet air sévère c´est que tout ça s´avère sans saveurs
Ca veut rester stationnaire, pourtant faut avancer, c´est vert
Persévérer pour respirer quelque chose de frais, quelque chose de vrai
Avant que les nerfs aient lâché, lâcher les rênes, c´est un verset.

refrain :
Les sourires se font rares
Mutation de la nouvelle ère
Comme cet animal de laboratoire
On finira par manquer d´air

On finira par y arriver
S´agit pas d´être terrorisé
Par toutes ces choses intériorisées
D´avoir été souvent la risée
Donc ne me dis pas que tu n´es rien
Que ton intérieur ne recel rien
Se donner des ailes, pour avancer l´air de rien
Nous permettrait de resserrer les liens.
Par peur de boire la tasse
On laisse stagner le raz le bol
On va pas s´enfoncer dans la vase
Mais croquer dans la vie comme dans une golden
Pas dans des gobelets, gober l´air
Pour respirer faut un bol d´air
Même quelques gouttes de bordel
Pour faire déborder le bol d´air.