Elle a grand ouvert
Les volets de mon cœur
Ceux qui donnent
Sur le marché des pleurs
Face au petit bistro
Et du marchand de fleur
Elle a ré-ouvert, les volets de mon cœur

Elle a grand ouvert
Les lucarnes du bonheur
Pour gommer, à jamais
Le souvenir de ces heures
Lorsque tu m´as laissé
Sans avenir, sans chaleur
Elle a ré-ouvert, les lucarnes du bonheur

Et depuis je l´aime
Je partage ses rires
Et depuis elle m´aime
Elle partage mes pleurs
De cet amour que je traîne
Qui sera bientôt mort
Remplacé, remplacé par son corps

Elle s´amuse à effacer
Ces images déposées
Sur un papier simple
D´un passé composé
Elle feuillette chaque page
Pour ne rien oublier
Elle s´amuse à effacer, les images déposées

Elle déchire les images
Des clichés de ma vie
Et moi chaque soir
Au creux de son lit
Je suis le petit poucet
Qui retrouve son nid
Elle déchire les images, des clichés de ma vie

Et depuis je l´aime
Je partage ses rires
Et depuis elle m´aime
Elle partage mes pleurs
Du vieil amour que je traîne
Qui sera bientôt mort
Remplacé, remplacé par son corps

Elle épie mes pensées
De cet amour gâché
Elle regarde de plus prêt
De quoi je suis fait
Elle soigne les plaies
De ce corps balafré
Elle épie mes pensées, de cet amour gâché

Elle dépose ses baisers
Pour les cicatriser
Et sous ses caresses
Qui sentent la tendresse
Moi j´ai fini par oublier
Cet amour du passé
Elle dépose ses baisers, Pour les cicatriser





Et depuis je l´aime
Je partage ses rires
Et depuis elle m´aime
Elle partage mes pleurs
Du vieil amour qui traîne
Qui est déjà mort
Remplacé, remplacé par son corps

Elle a grand ouvert,
Les volets de mon cœur
Elle a grand ouvert
Les lucarnes du bonheur
Elle épie mes pensées
De cet amour gâché
Et elle soigne les plaies
De ce corps balafré

Et depuis on s´aime
On partage nos rires
Et depuis on s´aime
Je partage ses désirs
Et de jour en semaine
Je parcours son corps
Que je ne connais à peine
Que je ne connais pas encore