Je prends la mer
by Patrick Fiori
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Des amis qui s´en vont, d´autres qui se séparent,
Je vous pose la question, faut-il encore y croire?
Des soleils qui s´éteignent, d´autres que l´on oublie.
La mémoire qui saigne les larmes de la vie.
Des silences qui durent, d´autres qui se déchirent
Et encore je vous jure, j´ai pas connu le pire.
des poètes qui meurent, d´autres qui naissent en vain
Et tant de mots qui pleurent sur le bord du chemin.
Il me reste l´horizon et dès que j´ai le temps je m´en vais le toucher.
Je prends la mer, comme un voleur, Je prends la mer, même si j´ai peur.
Je prends la mer, à l´abordage, Je prends la mer dans mes bagages.
Des routes qui se croisent et d´autres que l´on perd.
Comme une ombre chinoise en plein cœur du désert.
Des étoiles qui brillent au dessus de nos têtes,
Aux lumières des villes, sur toute la planète.
Il me reste l´horizon et dès que j´ai le temps je m´en vais le toucher.
Je prends la mer, comme un voleur, Je prends la mer, même si j´ai peur.
Je prends la mer, à l´abordage, Je prends la mer dans mes bagages.
Je vous pose la question, faut-il encore y croire?
Des soleils qui s´éteignent, d´autres que l´on oublie.
La mémoire qui saigne les larmes de la vie.
Des silences qui durent, d´autres qui se déchirent
Et encore je vous jure, j´ai pas connu le pire.
des poètes qui meurent, d´autres qui naissent en vain
Et tant de mots qui pleurent sur le bord du chemin.
Il me reste l´horizon et dès que j´ai le temps je m´en vais le toucher.
Je prends la mer, comme un voleur, Je prends la mer, même si j´ai peur.
Je prends la mer, à l´abordage, Je prends la mer dans mes bagages.
Des routes qui se croisent et d´autres que l´on perd.
Comme une ombre chinoise en plein cœur du désert.
Des étoiles qui brillent au dessus de nos têtes,
Aux lumières des villes, sur toute la planète.
Il me reste l´horizon et dès que j´ai le temps je m´en vais le toucher.
Je prends la mer, comme un voleur, Je prends la mer, même si j´ai peur.
Je prends la mer, à l´abordage, Je prends la mer dans mes bagages.