Célébration des enfants
by Philippe Forcioli
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Enfants qui dansez les vertus d´impatience
Vous êtes l´envol sur les blés
D´une alouette en plein été
Enfants, célébrants d´insouciance
Vous riez, vous criez, vous chantez
Vous êtes ivres de liberté
Et moi, je me cache dans les roseaux
Ne sais rien de plus beau
Que vos cris d´Apaches
Et moi, je me plie
Je dis merci
Vous êtes courte échelle
Votre marelle
Elle saute au ciel
Enfants qui dansez sur la vague océane
Votre joie, c´est la peur couronnée
Galop de vagues sur vos années
Trônez en vos châteaux de sable
Boucliers ou l´épée, vous luttez
Soldats d´amour pour votre Dame
Et moi, je me fâche contre ma mort
Je lui dis qu´elle a tort
D´être une peau de vache
Et moi, je lui crache
Qu´ son dernier clou
Verra que le méchant loup
Il fait la ronde
Rien qu´avec nous
Enfants qui montrez du doigt l´autre rivage
Le temps s´arrime à vos radeaux
Vous hébergez l´agneau qui bêle
La nuit, l´étoile et l´étincelle
Vous brillez, vous brûlez, vous souffrez
Vous êtes fibres d´un feu sacré
Et moi, je l´arrache, cet oripeau
Et de mes vieilles nippes
Vous faites une nappe
Foulez ma cape en paradis
Enfants, géants de vie
Qui m´intimident
Au grand oubli
Vous êtes l´envol sur les blés
D´une alouette en plein été
Enfants, célébrants d´insouciance
Vous riez, vous criez, vous chantez
Vous êtes ivres de liberté
Et moi, je me cache dans les roseaux
Ne sais rien de plus beau
Que vos cris d´Apaches
Et moi, je me plie
Je dis merci
Vous êtes courte échelle
Votre marelle
Elle saute au ciel
Enfants qui dansez sur la vague océane
Votre joie, c´est la peur couronnée
Galop de vagues sur vos années
Trônez en vos châteaux de sable
Boucliers ou l´épée, vous luttez
Soldats d´amour pour votre Dame
Et moi, je me fâche contre ma mort
Je lui dis qu´elle a tort
D´être une peau de vache
Et moi, je lui crache
Qu´ son dernier clou
Verra que le méchant loup
Il fait la ronde
Rien qu´avec nous
Enfants qui montrez du doigt l´autre rivage
Le temps s´arrime à vos radeaux
Vous hébergez l´agneau qui bêle
La nuit, l´étoile et l´étincelle
Vous brillez, vous brûlez, vous souffrez
Vous êtes fibres d´un feu sacré
Et moi, je l´arrache, cet oripeau
Et de mes vieilles nippes
Vous faites une nappe
Foulez ma cape en paradis
Enfants, géants de vie
Qui m´intimident
Au grand oubli