Saint-hugues-de-chartreuse
by Philippe Forcioli
lyricscopy.com
Je pleure toujours quand je vais triste
Je ris toujours quand je vais mieux
Enfant, j´aimais les jeux de piste
Où l´on chantait à qui mieux mieux
Et le trésor, c´était de vivre
Vivre et jouer, aimer les arbres
Et le chant des oiseaux du ciel
Le feu de bois, la nuit d´étoiles
Et tous ces contes merveilleux
Qu´un homme vieux murmurait, sage
J´aimais la forêt, le mystère
La prière, le chant du hibou
Les fous rires au dortoir en douce
J´aimais pas ces levers clairon
Et me laver nu face aux autres
J´aimais ces réveils en avance
Toute la colonie ronflait
J´allais servir dans le silence
La messe, un prêtre à mes côtés
Et casse-croûter d´une hostie blanche
Sortais de là propre comme un gosse
Ouvrir la fenêtre aux copains
En grande faim de découvertes
L´odeur du pain me disait "Viens
Je suis le désir et la fête"
Moi, depuis, j´ai le goût des sources
Des balades et des chansons
Je sais les travaux, les galères
La vie d´esclave ou de nanti
Je vous salue, point n´applaudis
Enfance, ô mon enfance brève
Regarde-moi de ces temps-là
Garde mon oreille en vacances
Parce que le poids de cette joie
C´est une plume dans la balance
Je pleure toujours quand je vais triste
Je ris toujours quand je vais mieux
Je te berce en mon cœur, ô Christ
Est-ce une tare d´être pieux
Quand on a pris la voie d´artiste?
Je ris toujours quand je vais mieux
Enfant, j´aimais les jeux de piste
Où l´on chantait à qui mieux mieux
Et le trésor, c´était de vivre
Vivre et jouer, aimer les arbres
Et le chant des oiseaux du ciel
Le feu de bois, la nuit d´étoiles
Et tous ces contes merveilleux
Qu´un homme vieux murmurait, sage
J´aimais la forêt, le mystère
La prière, le chant du hibou
Les fous rires au dortoir en douce
J´aimais pas ces levers clairon
Et me laver nu face aux autres
J´aimais ces réveils en avance
Toute la colonie ronflait
J´allais servir dans le silence
La messe, un prêtre à mes côtés
Et casse-croûter d´une hostie blanche
Sortais de là propre comme un gosse
Ouvrir la fenêtre aux copains
En grande faim de découvertes
L´odeur du pain me disait "Viens
Je suis le désir et la fête"
Moi, depuis, j´ai le goût des sources
Des balades et des chansons
Je sais les travaux, les galères
La vie d´esclave ou de nanti
Je vous salue, point n´applaudis
Enfance, ô mon enfance brève
Regarde-moi de ces temps-là
Garde mon oreille en vacances
Parce que le poids de cette joie
C´est une plume dans la balance
Je pleure toujours quand je vais triste
Je ris toujours quand je vais mieux
Je te berce en mon cœur, ô Christ
Est-ce une tare d´être pieux
Quand on a pris la voie d´artiste?