La chanson posthume
by Pia Colombo
lyricscopy.com
Te souviens-tu de ma voix trop sincère,
Des mots d´amour que je t´ai toujours dits,
De ma gaieté, de mes brusques colères
Et de l´enfer que fut mon paradis?
Cela, bien sûr, n´a plus grande importance
Et tu riras peut-être un peu trop fort
En évoquant ma confuse existence
Mais garde-toi de troubler le silence
Plein de malignité des morts
{Refrain:}
Où que ce soit, à n´importe quelle heure,
Avec celle qui m´aura remplacée,
il faudra bien malgré toi que tu pleures
Au souvenir de notre affreux passé
Il suffira d´un air de danse
Dont la cadence
Nous portait jadis enlacés
Pour qu´au moment où la fête commence
Presque aussitôt, tu cesses de danser
J´ai si longtemps vécu dans un beau rêve
Qui nous semblait par nous seuls habité
Qu´en te quittant, je n´ai mis qu´une trêve
Entre ce rêve et la réalité
Tu n´as pas fait ce qu´un autre à ta place
Aurait tenté par simple charité,
Regarde-toi maintenant dans la glace
Tu me verras surgir quoi que tu fasses
Toujours, toujours à ton côté.
{au Refrain}
Il suffira sans rien te dire
Que je t´attire
Comme si j´allais t´embrasser
Pour que soudain tu cesses de sourire
Comme déjà tu cessas de danser
Je ne suis morte que pour mieux te poursuivre
Et t´empêcher de t´y habituer,
Tu peux rentrer chez toi le matin, ivre,
C´est un matin que je me suis tuée
Quand tu verras pâlir dans ta fenêtre
Le petit jour et grandir la clarté,
Quelqu´un saura brusquement t´apparaître
Et t´entraîner vers la couche où peut-être
L´attend sa part de volupté
{au Refrain}
Il suffira que dans l´ivresse
De tes caresses
Et de tes serments insensés
Entre vous deux, mon corps soudain se dresse
Pour qu´aussitôt tout cesse d´exister
Des mots d´amour que je t´ai toujours dits,
De ma gaieté, de mes brusques colères
Et de l´enfer que fut mon paradis?
Cela, bien sûr, n´a plus grande importance
Et tu riras peut-être un peu trop fort
En évoquant ma confuse existence
Mais garde-toi de troubler le silence
Plein de malignité des morts
{Refrain:}
Où que ce soit, à n´importe quelle heure,
Avec celle qui m´aura remplacée,
il faudra bien malgré toi que tu pleures
Au souvenir de notre affreux passé
Il suffira d´un air de danse
Dont la cadence
Nous portait jadis enlacés
Pour qu´au moment où la fête commence
Presque aussitôt, tu cesses de danser
J´ai si longtemps vécu dans un beau rêve
Qui nous semblait par nous seuls habité
Qu´en te quittant, je n´ai mis qu´une trêve
Entre ce rêve et la réalité
Tu n´as pas fait ce qu´un autre à ta place
Aurait tenté par simple charité,
Regarde-toi maintenant dans la glace
Tu me verras surgir quoi que tu fasses
Toujours, toujours à ton côté.
{au Refrain}
Il suffira sans rien te dire
Que je t´attire
Comme si j´allais t´embrasser
Pour que soudain tu cesses de sourire
Comme déjà tu cessas de danser
Je ne suis morte que pour mieux te poursuivre
Et t´empêcher de t´y habituer,
Tu peux rentrer chez toi le matin, ivre,
C´est un matin que je me suis tuée
Quand tu verras pâlir dans ta fenêtre
Le petit jour et grandir la clarté,
Quelqu´un saura brusquement t´apparaître
Et t´entraîner vers la couche où peut-être
L´attend sa part de volupté
{au Refrain}
Il suffira que dans l´ivresse
De tes caresses
Et de tes serments insensés
Entre vous deux, mon corps soudain se dresse
Pour qu´aussitôt tout cesse d´exister