La femme libérée
by Pierre Perret
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Quand on a commencé
J´ai voulu l´embrasser
Ses dents jouaient de la mandoline
Elle m´a amputé la narine
J´ai pris sa main de glace
Elle a lâché sa tasse
C´est en la rattrapant d´un bond
Qu´elle m´a ouvert le front
J´avais une drôle de position
La frite dans le lavabo
Et sans la moindre compassion
En soignant mon bobo
{Refrain:}
Elle m´a dit "Je suis une femme libérée
Les machos font plus la loi, on le saurait!
Plus d´amour à la hussarde
Je suis une chienne de garde
N´oublie pas que je suis une femme libérée"
Quand on a recommencé
Elle s´est mise à fumer
Disant que dans le libertinage
Le tabac lui donne du courage
Quand je l´ai déshabillée
Elle s´est mise à pleurer
Suppliant "Ne me regarde pas
Sinon je ne pourrai pas"
J´avais une drôle de position
Le nez tourné vers l´ouest
Pendant que son clope en combustion
Trouait le tissu de ma veste
{au Refrain}
Un jour je m´aperçois
Qu´elle couche avec François
Mais elle me dit "J´aime pas, mon pote,
Que tu fricotes avec Charlotte
Vous les amants de cœur
Vous êtes des oppresseurs"
Au bout de la liste de mes torts
Elle m´a foutu dehors
J´avais une drôle de position
À poil sur le palier
Après une plombe de discussion
J´eus droit à mes souliers
{au Refrain}
Et puis le temps passa
Son humeur s´apaisa
Je devins même sous la ramure
Le père de sa progéniture
Elle prit de l´assurance
M´envoyant balader
En affichant même l´arrogance
De ceux qui aiment commander
Elle me regarde faire, hilare,
La vaisselle et le ménage
Je sors le gosse et le clébard
Et je suis fou de rage
Je lui dis "Je suis un homme libéré
Les nanas font plus la loi, on le saurait!
Même si je suis par mégarde
Le mari d´une chienne de garde
N´oublie pas que je suis un homme libéré" {x2}
J´ai voulu l´embrasser
Ses dents jouaient de la mandoline
Elle m´a amputé la narine
J´ai pris sa main de glace
Elle a lâché sa tasse
C´est en la rattrapant d´un bond
Qu´elle m´a ouvert le front
J´avais une drôle de position
La frite dans le lavabo
Et sans la moindre compassion
En soignant mon bobo
{Refrain:}
Elle m´a dit "Je suis une femme libérée
Les machos font plus la loi, on le saurait!
Plus d´amour à la hussarde
Je suis une chienne de garde
N´oublie pas que je suis une femme libérée"
Quand on a recommencé
Elle s´est mise à fumer
Disant que dans le libertinage
Le tabac lui donne du courage
Quand je l´ai déshabillée
Elle s´est mise à pleurer
Suppliant "Ne me regarde pas
Sinon je ne pourrai pas"
J´avais une drôle de position
Le nez tourné vers l´ouest
Pendant que son clope en combustion
Trouait le tissu de ma veste
{au Refrain}
Un jour je m´aperçois
Qu´elle couche avec François
Mais elle me dit "J´aime pas, mon pote,
Que tu fricotes avec Charlotte
Vous les amants de cœur
Vous êtes des oppresseurs"
Au bout de la liste de mes torts
Elle m´a foutu dehors
J´avais une drôle de position
À poil sur le palier
Après une plombe de discussion
J´eus droit à mes souliers
{au Refrain}
Et puis le temps passa
Son humeur s´apaisa
Je devins même sous la ramure
Le père de sa progéniture
Elle prit de l´assurance
M´envoyant balader
En affichant même l´arrogance
De ceux qui aiment commander
Elle me regarde faire, hilare,
La vaisselle et le ménage
Je sors le gosse et le clébard
Et je suis fou de rage
Je lui dis "Je suis un homme libéré
Les nanas font plus la loi, on le saurait!
Même si je suis par mégarde
Le mari d´une chienne de garde
N´oublie pas que je suis un homme libéré" {x2}