Le joueur de violon
by Quai Des Brunes
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{Refrain:}
À quoi penses-tu, Ioan
La joue posée sur ton violon
Quand tu fais chanter son âme
Avec tes doigts de bûcheron?
Rêves-tu à la rivière,
Au feu qui fait fondre la pierre,
Aux murs passés à la chaux vive
De ta maison sur l´autre rive?
Rêves-tu à la lumière,
À son éclat dans les fougères,
Au soleil piquant les sapins
Abattus au petit matin?
{au Refrain}
Rêves-tu de ton cheval,
Monté à cru et sans rival
Au son puissant de ses sabots
Foulant la terre du bord de l´eau?
Rêves-tu à ton amour,
À Mirela, aux plus beaux jours
À ses yeux noircis de tzigane
Quand elle est devenue ta femme?
{au Refrain}
Te souviens-tu de la misère,
Du feu qui brûle ta chaumière,
Des hommes masqués de ton village
Qui défigurent ton visage?
Te souviens-tu de ton errance,
Du froid sur les routes de France,
Du désespoir et du chagrin
Quand tu allais crever de faim?
{au Refrain}
Te souviens-tu de la galère,
Du goût de la soupe populaire
De tous ces abris de fortune
Où tu voyais briller la lune?
Te souviens-tu de ton combat,
Des jours trop longs et de ta joie
Quand, par un beau matin d´avril,
Tu as reçu le droit d´asile?
Laï, laï, laï...
Et moi je vois, Ioan
Quand tu fais chanter ton violon
La nuit d´un tableau de Chagall
Avec ta vie cachée dedans {x2}
À quoi penses-tu, Ioan
La joue posée sur ton violon
Quand tu fais chanter son âme
Avec tes doigts de bûcheron?
Rêves-tu à la rivière,
Au feu qui fait fondre la pierre,
Aux murs passés à la chaux vive
De ta maison sur l´autre rive?
Rêves-tu à la lumière,
À son éclat dans les fougères,
Au soleil piquant les sapins
Abattus au petit matin?
{au Refrain}
Rêves-tu de ton cheval,
Monté à cru et sans rival
Au son puissant de ses sabots
Foulant la terre du bord de l´eau?
Rêves-tu à ton amour,
À Mirela, aux plus beaux jours
À ses yeux noircis de tzigane
Quand elle est devenue ta femme?
{au Refrain}
Te souviens-tu de la misère,
Du feu qui brûle ta chaumière,
Des hommes masqués de ton village
Qui défigurent ton visage?
Te souviens-tu de ton errance,
Du froid sur les routes de France,
Du désespoir et du chagrin
Quand tu allais crever de faim?
{au Refrain}
Te souviens-tu de la galère,
Du goût de la soupe populaire
De tous ces abris de fortune
Où tu voyais briller la lune?
Te souviens-tu de ton combat,
Des jours trop longs et de ta joie
Quand, par un beau matin d´avril,
Tu as reçu le droit d´asile?
Laï, laï, laï...
Et moi je vois, Ioan
Quand tu fais chanter ton violon
La nuit d´un tableau de Chagall
Avec ta vie cachée dedans {x2}