La famille
by Raymond Lévesque
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Mon oncle Albert, c´est un millionnaire
Il a fait son argent avec la guerre
Y a eu un contrat du gouvernement
Pour payer je ne sais quoi en ciment
Alors comme il était payé au temps
Comme bien entendu, il a pris son temps
Et même ça lui a pris tellement de temps
Qu´il vit de ses rentes depuis ce temps
Comme de raison c´est le Dieu d´la famille
Quand il vient pour faire des déclamations
Il faut parler comme des petites filles
Afin de lui faire une bonne impression
Dans nos p´tites têtes, nos petites têtes d´enfants
On se dit: En tout cas, si l´argent
Fait pas l´bonheur tout comme les galons
Au moins on est bien reçu dans les salons
Paparling queting queting quetong tong
Paparling queting queting quetong tong
Ma tante Ida, la sœur de mon père
Est reconnue pour être une vraie commère
Et un jour maman l´a dit à papa
Papa, lui, n´a pas du tout aimé ça
C´est pas qu´sa sœur, il l´aimait tellement
Mais entre frères et sœurs on se défend
Ce n´est pas toujours comme ça au foyer
Mais tout change lorsqu´on est marié
En tous les cas, v´là mon père en colère
Et après gueuler sur ma tante Claire
Ma tante Claire du côté de maman
Qui d´après lui avait des amants
Dans nos p´tits cœurs, nos p´tits cœurs de dix ans
On savait pas c´que c´était des amants
Mais quand même quand elle vint nous visiter
Pour l´embrasser on s´est bouché le nez
Paparling queting queting quetong tong
Paparling queting queting quetong tong
Mon oncle Arthur c´est un gros taureau
Tous les hivers, il part pour l´Ontario
Il s´en va travailler dans les chantiers
Faire la cuisine car il est cuisinier
Quand il revient avec le printemps
Il a les poches ben bourrées d´argent
Il prend un coup et avec une guidoune
Il vient chercher mon père pour une balloune
Ma mère dit: Hector, reste à la maison
Mais il s´en va quand même comme de raison
Quand il revient avec un coup dans l´corps
Nous autres, les jeunes, il faut qu´on reste dehors
Les voisins appellent Radio-Police
Avant qu´ils finissent par s´assommer
Et le lendemain matin l´institutrice
Nous parle de la douceur du foyer
Paparling queting queting quetong tong
Paparling queting queting quetong tong
Il a fait son argent avec la guerre
Y a eu un contrat du gouvernement
Pour payer je ne sais quoi en ciment
Alors comme il était payé au temps
Comme bien entendu, il a pris son temps
Et même ça lui a pris tellement de temps
Qu´il vit de ses rentes depuis ce temps
Comme de raison c´est le Dieu d´la famille
Quand il vient pour faire des déclamations
Il faut parler comme des petites filles
Afin de lui faire une bonne impression
Dans nos p´tites têtes, nos petites têtes d´enfants
On se dit: En tout cas, si l´argent
Fait pas l´bonheur tout comme les galons
Au moins on est bien reçu dans les salons
Paparling queting queting quetong tong
Paparling queting queting quetong tong
Ma tante Ida, la sœur de mon père
Est reconnue pour être une vraie commère
Et un jour maman l´a dit à papa
Papa, lui, n´a pas du tout aimé ça
C´est pas qu´sa sœur, il l´aimait tellement
Mais entre frères et sœurs on se défend
Ce n´est pas toujours comme ça au foyer
Mais tout change lorsqu´on est marié
En tous les cas, v´là mon père en colère
Et après gueuler sur ma tante Claire
Ma tante Claire du côté de maman
Qui d´après lui avait des amants
Dans nos p´tits cœurs, nos p´tits cœurs de dix ans
On savait pas c´que c´était des amants
Mais quand même quand elle vint nous visiter
Pour l´embrasser on s´est bouché le nez
Paparling queting queting quetong tong
Paparling queting queting quetong tong
Mon oncle Arthur c´est un gros taureau
Tous les hivers, il part pour l´Ontario
Il s´en va travailler dans les chantiers
Faire la cuisine car il est cuisinier
Quand il revient avec le printemps
Il a les poches ben bourrées d´argent
Il prend un coup et avec une guidoune
Il vient chercher mon père pour une balloune
Ma mère dit: Hector, reste à la maison
Mais il s´en va quand même comme de raison
Quand il revient avec un coup dans l´corps
Nous autres, les jeunes, il faut qu´on reste dehors
Les voisins appellent Radio-Police
Avant qu´ils finissent par s´assommer
Et le lendemain matin l´institutrice
Nous parle de la douceur du foyer
Paparling queting queting quetong tong
Paparling queting queting quetong tong