Puisque tu arrives
by Rémo Gary
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Comme un limonaire qu´on tourne
Qui enfante tout son carton, tout son carton
D´une fournée que l´on défourne
La greffe a fait un rejeton, un rejeton
Sur la grande route épicée
Du bout du bout de l´horizon
D´un cauchemar, d´une odyssée
Ou sortant droit d´une prison
D´un autre monde, d´une autre rive
Qu´importe puisque tu arrives
Par un petit trou de souris
D´un rayon de soleil d´hiver, soleil d´hiver
D´une pomme qui a pourri
De la cuisse de Gulliver, de Gulliver
D´une molécule de loutre
Par le gène d´un éphémère
Dans un bassin ou dans une outre
Dans l´eau, dans le fond d´une mère
D´une chaloupe à la dérive
Qu´importe puisque tu arrives
L´idée d´une idée préconçue
Grosse comme un grain d´escampette, grain d´escampette
D´un delta de chair, de tissus
Ou ramenée par la tempête, par la tempête
De la forge des vieux mystères
Descendant des derniers Apaches
Du feu qui gicle des cratères
D´un ancêtre juif ou malgache
D´ici ou de Tananarive
Qu´importe puisque tu arrives
Dans le chaos des heures de pointe
Ou l´espace entre loup et chien, des loups, des chiens
Qu´importe puisque tu te pointes
Tout est bien qui commence bien, commence bien
Entre les mailles et les barreaux
Même en passant dessous la porte
En cassant le dernier carreau
Je me fous du vent qui te porte
Manger du merle ou de la grive
Qu´importe puisque tu arrives
Et puis, qu´on partage nos soupes
Mon âme-frère, mon doux calot, mon doux calot
Installons l´avenir en poupe
Buvons le temps à plein goulot, à plein goulot
Apporte-moi de quoi aimer
Chez moi la table est toute rase
Apprends-moi comment te garder
Et dis-moi la prochaine phrase
Comment faut-il que je l´écrive?
Souffle-la puisque tu arrives
Qui enfante tout son carton, tout son carton
D´une fournée que l´on défourne
La greffe a fait un rejeton, un rejeton
Sur la grande route épicée
Du bout du bout de l´horizon
D´un cauchemar, d´une odyssée
Ou sortant droit d´une prison
D´un autre monde, d´une autre rive
Qu´importe puisque tu arrives
Par un petit trou de souris
D´un rayon de soleil d´hiver, soleil d´hiver
D´une pomme qui a pourri
De la cuisse de Gulliver, de Gulliver
D´une molécule de loutre
Par le gène d´un éphémère
Dans un bassin ou dans une outre
Dans l´eau, dans le fond d´une mère
D´une chaloupe à la dérive
Qu´importe puisque tu arrives
L´idée d´une idée préconçue
Grosse comme un grain d´escampette, grain d´escampette
D´un delta de chair, de tissus
Ou ramenée par la tempête, par la tempête
De la forge des vieux mystères
Descendant des derniers Apaches
Du feu qui gicle des cratères
D´un ancêtre juif ou malgache
D´ici ou de Tananarive
Qu´importe puisque tu arrives
Dans le chaos des heures de pointe
Ou l´espace entre loup et chien, des loups, des chiens
Qu´importe puisque tu te pointes
Tout est bien qui commence bien, commence bien
Entre les mailles et les barreaux
Même en passant dessous la porte
En cassant le dernier carreau
Je me fous du vent qui te porte
Manger du merle ou de la grive
Qu´importe puisque tu arrives
Et puis, qu´on partage nos soupes
Mon âme-frère, mon doux calot, mon doux calot
Installons l´avenir en poupe
Buvons le temps à plein goulot, à plein goulot
Apporte-moi de quoi aimer
Chez moi la table est toute rase
Apprends-moi comment te garder
Et dis-moi la prochaine phrase
Comment faut-il que je l´écrive?
Souffle-la puisque tu arrives