L'angélus
by Robert Cogoi
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Quand ce triste faubourg était loin de la ville
À l´heure où s´allumait l´étoile de Vénus
Il n´y avait ici qu´un village tranquille
Et c´est à travers champs que sonnait l´angélus
La fille qui lavait son linge à la rivière
Ou l´homme qui taillait le pampre de Bacchus
Prenaient alors le temps de dire une prière
Et, la tête baissée, récitaient l´angélus
Même les va-nu-pieds, même les pauvres hères
Chers au cœur de Villon ou de Jehan-Rictus
Même les journaliers sur un lopin de terre
Se partageaient le ciel quand sonnait l´angélus
Moi, je vis à l´abri d´une maison de verre
Je n´y manque de rien, pitoyable Crésus
Je regrette souvent cette douce lumière
Qui descendait du ciel quand sonnait l´angélus
À l´heure où s´allumait l´étoile de Vénus
Il n´y avait ici qu´un village tranquille
Et c´est à travers champs que sonnait l´angélus
La fille qui lavait son linge à la rivière
Ou l´homme qui taillait le pampre de Bacchus
Prenaient alors le temps de dire une prière
Et, la tête baissée, récitaient l´angélus
Même les va-nu-pieds, même les pauvres hères
Chers au cœur de Villon ou de Jehan-Rictus
Même les journaliers sur un lopin de terre
Se partageaient le ciel quand sonnait l´angélus
Moi, je vis à l´abri d´une maison de verre
Je n´y manque de rien, pitoyable Crésus
Je regrette souvent cette douce lumière
Qui descendait du ciel quand sonnait l´angélus