Courajod
by Sarclo
lyricscopy.com
Quand j´étais mouflet, sans être malheureux
J ´avais pas des caisses de trucs rigolos
Mais chez les voisins, y avait un bouseux
Qui se prenait pour Courajod {x2}
Il rafistolait dans un vieux hangar
Avec un beau-frère qu´ était mécano
Une sorte d´engin pour faire du pétard
Tout seul, certains soirs près du château d´eau
Dans le stand de tir, pas beaucoup plus loin
Deux fois par année, y avait les motos
Quand ça commençait, ça s´entendait bien
Moi j´y allais pour Courajod {x2}
C´était des concours internationaux
Et près du départ, y avait les drapeaux
Les cordes et la paille et puis la sono
Et moi, j´allais voir passer un héros
Et ça sentait fort et bon la poussière
La bière, la saucisse, et l´huile à plein pot
Et là, bien serrés contre les barrières
On gueulait vas-y Courajod {x2}
Il pleuvait souvent et, derrière les roues,
On voyait même plus les raies des maillots
On reconnaissait plus personne sous la boue
Il fallait pouvoir lire les numéros
L´entrée, c´était des cocardes à deux francs
C´était contrôlé par des vieux costauds
J´avais pas un rond, il fallait faire sans
Je me faufilais pour Courajod {x2}
Des fois, c´était même pas lui qui gagnait
Vous imaginez si c´était salaud
Un vieux Suisse allemand, ou bien un Anglais
Qu´ avaient pas des noms tellement rigolos
Mais j´étais content quand même pour le bruit
Pour les gros moteurs et pour les grands sauts
Je trouvais tout ça carrément joli
J´allais voir passer Courajod {x2}
Et si je repense à ça aujourd´hui
C´est que certains jours, je vais au boulot
Il est sur ma route et, devant chez lui,
Il a fait poser un bel écriteau {x3}
"Albert Courajod
Vente et réparations
Cycles et vélomoteurs"
J ´avais pas des caisses de trucs rigolos
Mais chez les voisins, y avait un bouseux
Qui se prenait pour Courajod {x2}
Il rafistolait dans un vieux hangar
Avec un beau-frère qu´ était mécano
Une sorte d´engin pour faire du pétard
Tout seul, certains soirs près du château d´eau
Dans le stand de tir, pas beaucoup plus loin
Deux fois par année, y avait les motos
Quand ça commençait, ça s´entendait bien
Moi j´y allais pour Courajod {x2}
C´était des concours internationaux
Et près du départ, y avait les drapeaux
Les cordes et la paille et puis la sono
Et moi, j´allais voir passer un héros
Et ça sentait fort et bon la poussière
La bière, la saucisse, et l´huile à plein pot
Et là, bien serrés contre les barrières
On gueulait vas-y Courajod {x2}
Il pleuvait souvent et, derrière les roues,
On voyait même plus les raies des maillots
On reconnaissait plus personne sous la boue
Il fallait pouvoir lire les numéros
L´entrée, c´était des cocardes à deux francs
C´était contrôlé par des vieux costauds
J´avais pas un rond, il fallait faire sans
Je me faufilais pour Courajod {x2}
Des fois, c´était même pas lui qui gagnait
Vous imaginez si c´était salaud
Un vieux Suisse allemand, ou bien un Anglais
Qu´ avaient pas des noms tellement rigolos
Mais j´étais content quand même pour le bruit
Pour les gros moteurs et pour les grands sauts
Je trouvais tout ça carrément joli
J´allais voir passer Courajod {x2}
Et si je repense à ça aujourd´hui
C´est que certains jours, je vais au boulot
Il est sur ma route et, devant chez lui,
Il a fait poser un bel écriteau {x3}
"Albert Courajod
Vente et réparations
Cycles et vélomoteurs"