Fou d'elles et dégoûté je les aime
by Serge Lama
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Les filles, à quatorze ans, ce sont des hirondelles
Je leur soufflais du vent, je leur prêtais mes ailes
Leurs ongles n´étaient pas ni crochus ni pointus
Je n´ savais pas encore que les oiseaux ça tue
Je les regardais fuir, je leur rêvais des mots
Que j´écrivais la nuit, quand j´avais le cœur gros
Un cœur d´adolescent, gonflé comme un ballon
Les femmes étaient des fées dans toutes mes chansons
J´étais fou
J´étais fou des femmes
J´étais fou d´amour
Je séchais les cours
Dominique était belle et ses cheveux bruns
C´était comme un parfum, un embrun
Sur ma plage
Puis vinrent les idylles, puis vinrent les idées
Ces décisions brutales qu´on n´a pas décidées
Elles se marient debout, le bouquet tout tremblant
Mais il y a de la boue sous le mariage en blanc
La pluie sur les autos, les hôtels, les liaisons
Le plaisir sans l´amour, l´amour sans l´illusion
Les cris du corps sans cœur, le chant des lavabos
La femme du voisin qui me trouvait si beau
Je me suis dégoûté des femmes
Dégoûté d´amour
La pluie sur la cour
L´écolier rentre seul
Dans les flaques d´eau
La p´tite fille du préau,
Dans l´ métro, n´est pas sage
Peut être qu´une nuit sans Lune
Un soleil aux ongles de rubis
Aux yeux noirs - j´aime bien les brunes
Plantera chez moi ses habits
Ses seins auront le goût de l´herbe
Et ses yeux seront des tisons
Du dehors au dedans, superbe
Superbe, superbe, superbe
Prison
Et j´aimerai de nouveau la femme
Je referai l´amour
Le Soleil toujours au plus haut dans le ciel
Et ce sera vrai
Quand je lui dirai, lui crierai, lui chanterai
Que le l´aime, que je l´aime
Oui, je t´aime, toi, toi, toi
Je t´aime, toi
Je leur soufflais du vent, je leur prêtais mes ailes
Leurs ongles n´étaient pas ni crochus ni pointus
Je n´ savais pas encore que les oiseaux ça tue
Je les regardais fuir, je leur rêvais des mots
Que j´écrivais la nuit, quand j´avais le cœur gros
Un cœur d´adolescent, gonflé comme un ballon
Les femmes étaient des fées dans toutes mes chansons
J´étais fou
J´étais fou des femmes
J´étais fou d´amour
Je séchais les cours
Dominique était belle et ses cheveux bruns
C´était comme un parfum, un embrun
Sur ma plage
Puis vinrent les idylles, puis vinrent les idées
Ces décisions brutales qu´on n´a pas décidées
Elles se marient debout, le bouquet tout tremblant
Mais il y a de la boue sous le mariage en blanc
La pluie sur les autos, les hôtels, les liaisons
Le plaisir sans l´amour, l´amour sans l´illusion
Les cris du corps sans cœur, le chant des lavabos
La femme du voisin qui me trouvait si beau
Je me suis dégoûté des femmes
Dégoûté d´amour
La pluie sur la cour
L´écolier rentre seul
Dans les flaques d´eau
La p´tite fille du préau,
Dans l´ métro, n´est pas sage
Peut être qu´une nuit sans Lune
Un soleil aux ongles de rubis
Aux yeux noirs - j´aime bien les brunes
Plantera chez moi ses habits
Ses seins auront le goût de l´herbe
Et ses yeux seront des tisons
Du dehors au dedans, superbe
Superbe, superbe, superbe
Prison
Et j´aimerai de nouveau la femme
Je referai l´amour
Le Soleil toujours au plus haut dans le ciel
Et ce sera vrai
Quand je lui dirai, lui crierai, lui chanterai
Que le l´aime, que je l´aime
Oui, je t´aime, toi, toi, toi
Je t´aime, toi