Pendant que les grand-mères tâtent du fruit au marché
Convoitent au cimetière tous les convives du macchabée
Pendant que la machine accorde une pause à l´ouvrier
Je colle ma trombine une heure de plus sur l´oreiller

Pendant que le temps presse à la terrasse des cafés
Qu´on finit des grand-messes à s´en pardonner sans pécher
Pendant qu´à demi(mot des amoureux s´aiment déjà
J´aurai les yeux mi-clos une heure de plus les ouvrira

J´ai perdu ma montre
Au fil des pensées
Ces pensées remontent
Au temps des cahiers

Pendant qu´à sans mot dire des chiffonniers mentent à ma place
Te flattant la carcasse pour un tergal ou un cachemire
Partant de ce principe rien n´est sérieux ici-bas
Je stoppe mes adipes au café qui passait pat les

Pendant qu´on se déhanche à ce turbin qui se termine
Je sollicite la manche à vot´bon coeur mesdames-messieurs
Et quand viendra la nuit j´irai boit et jouer l´audacieux
A vot´bon coeur mielleux je viens vous emprunter vot´fille

J´ai perdu ma gêne
Par ébriété
Mes verres me reviennent
Quand faut les payer

Ainsi qu´avec tes sous s´ensuit le rêve épicurien
Au moment d´être saoul une demoiselle entre les mains
Je ressors ma guitare à cette nuit bien entamée
Je te baiserai plus tard à présent je veux chanter

J´ai perdu ma honte
Dans une chanson
Et ceci remonte
Aux premiers jupons