La complainte pour marie-jacques
by Sœur Sourire
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Le menton dans les mains,
Les pieds dans la gouttière,
Tu regardes le ciel
Et respires la nuit.
La cité endormie
A la couleur du rêve
Et ressemble à un songe qui fuit
Tandis que dans les bars
Dansent garçons et filles
Et que danse le vent
Dans les rues des faubourgs,
Tu fredonnes en ton cœur
L´amère poésie
Qui te naît dans l´attente du jour
C´est la nuit, qu´il est beau
De croire à la lumière
A l´aurore triomphante
Au soleil du matin,
Dans le creux de la nuit
Grandit ta plénitude
Et se forge, intérieur, ton visage
De demain
Ton deuil se changera
En une danse joyeuse,
Regard neuf, main tendue,
Le cœur plein de refrains,
Vers la ville qui t´attend
Tu marcheras radieuse
Pour œuvrer au chantier du grand
Effort humain
Le menton dans les mains,
Les pieds dans la gouttière,
Tu regardes le ciel
Et respires la nuit.
La cité endormie
A la couleur du rêve
Et par-dessus les toits, la lune
Te sourit.
Les pieds dans la gouttière,
Tu regardes le ciel
Et respires la nuit.
La cité endormie
A la couleur du rêve
Et ressemble à un songe qui fuit
Tandis que dans les bars
Dansent garçons et filles
Et que danse le vent
Dans les rues des faubourgs,
Tu fredonnes en ton cœur
L´amère poésie
Qui te naît dans l´attente du jour
C´est la nuit, qu´il est beau
De croire à la lumière
A l´aurore triomphante
Au soleil du matin,
Dans le creux de la nuit
Grandit ta plénitude
Et se forge, intérieur, ton visage
De demain
Ton deuil se changera
En une danse joyeuse,
Regard neuf, main tendue,
Le cœur plein de refrains,
Vers la ville qui t´attend
Tu marcheras radieuse
Pour œuvrer au chantier du grand
Effort humain
Le menton dans les mains,
Les pieds dans la gouttière,
Tu regardes le ciel
Et respires la nuit.
La cité endormie
A la couleur du rêve
Et par-dessus les toits, la lune
Te sourit.