Je crois entendre encore (la romance de nadir)
by Tino Rossi
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À cette voix, quel trouble agitait tout mon être?
Quel fol espoir? Comment ai-je cru reconnaître?
Hélas! devant mes yeux déjà, pauvre insensé,
La même vision tant de fois a passé
Non, non, c´est le remords, la fièvre, le délire
Zurga doit tout savoir, j´aurais dû tout lui dire
Parjure à mon serment, j´ai voulu la revoir
J´ai découvert sa trace, et j´ai suivi ses pas
Et caché dans la nuit et soupirant tout bas
J´écoutais ses doux chants emportés dans l´espace
Je crois entendre encore,
Caché sous les palmiers,
Sa voix tendre et sonore
Comme un chant de ramier
Ô nuit enchanteresse!
Divin ravissement!
Ô souvenir charmant!
Folle ivresse! Doux rêve!
Aux clartés des étoiles,
Je crois encore la voir
Entrouvrir ses longs voiles
Aux vents tièdes du soir
Ô nuit enchanteresse,
Divin ravissement,
Ô souvenir charmant!
Folle ivresse! Doux rêve!
Divin souvenir!
Ô souvenir charmant!
Quel fol espoir? Comment ai-je cru reconnaître?
Hélas! devant mes yeux déjà, pauvre insensé,
La même vision tant de fois a passé
Non, non, c´est le remords, la fièvre, le délire
Zurga doit tout savoir, j´aurais dû tout lui dire
Parjure à mon serment, j´ai voulu la revoir
J´ai découvert sa trace, et j´ai suivi ses pas
Et caché dans la nuit et soupirant tout bas
J´écoutais ses doux chants emportés dans l´espace
Je crois entendre encore,
Caché sous les palmiers,
Sa voix tendre et sonore
Comme un chant de ramier
Ô nuit enchanteresse!
Divin ravissement!
Ô souvenir charmant!
Folle ivresse! Doux rêve!
Aux clartés des étoiles,
Je crois encore la voir
Entrouvrir ses longs voiles
Aux vents tièdes du soir
Ô nuit enchanteresse,
Divin ravissement,
Ô souvenir charmant!
Folle ivresse! Doux rêve!
Divin souvenir!
Ô souvenir charmant!