Le dénicheur
by Yvette Anceny
lyricscopy.com
Elle avait d´ la chance comme pas une
Quand le soir, en se baladant,
Elle allait au clair de lune
Offrir ses charmes aux passants
Lui, il possédait la manière
D´ profiter des bonnes occasions
Trouvant toujours des coups à faire
Car telle était sa profession
Et comme tous deux gagnaient d´ l´argent
Ils s´ mirent en ménage tranquillement
On l´appelait le Dénicheur,
Il était rusé comme une fouine
C´était un gars qu´avait du cœur
Et qui dénichait des combines,
Aussi, sur les boul´ extérieurs
Quand on voyait passer sa dame
On répétait sur toutes les gammes
"Voilà la femme à Dénicheur!"
Mais un soir, c´était d´ la malchance,
Elle ne put pas faire de pognon
Et quitte à recevoir une danse
Elle dut rentrer à la maison
Lorsque lui, d´une main désinvolte,
Se prépara à la cogner
Elle dit dans un mouv´ment d´ révolte
"J´en ai soupé de t´engraisser!
Tu n´en fous plus un coup maint´nant
Montre donc qu´ t´es pas un fainéant!
On t´appelle le Dénicheur
On dit qu´ t´es rusé comme une fouine
On croirait maint´nant qu´ t´as peur
Jamais plus tu n´ fais une combine"
Quand tout à coup, d´un air rageur,
Il dit, bondissant sous l´outrage
"C´est bon, j´ m´en vais m´ mettre à l´ouvrage
Pour te prouver que j´ai du cœur!"
Tandis qu´elle dormait encore
L´ Dénicheur rapporta, défait,
Le lendemain matin à l´aurore
Un portefeuille bourré d´ billets
Mais en voyant sa mine pâle
Et ses mains couvertes de sang
Sa femme s´écria dans un râle
"Salaud! v´là qu´ tu tues à présent!
Puisque tu viens d´ faire un sale coup
Adieu! c´est fini entre nous!
On t´appelait le Dénicheur
Un gars qui trouvait des combines
J´ veux bien être la femme d´un voleur
Mais pas d´un homme qui assassine
Je te quitte car tu sauras
Maint´ nant que t´as rougi ta lame
Que, malgré tout, je suis une femme
Et jamais j´ mangerai d´ ce pain-là!"
Quand le soir, en se baladant,
Elle allait au clair de lune
Offrir ses charmes aux passants
Lui, il possédait la manière
D´ profiter des bonnes occasions
Trouvant toujours des coups à faire
Car telle était sa profession
Et comme tous deux gagnaient d´ l´argent
Ils s´ mirent en ménage tranquillement
On l´appelait le Dénicheur,
Il était rusé comme une fouine
C´était un gars qu´avait du cœur
Et qui dénichait des combines,
Aussi, sur les boul´ extérieurs
Quand on voyait passer sa dame
On répétait sur toutes les gammes
"Voilà la femme à Dénicheur!"
Mais un soir, c´était d´ la malchance,
Elle ne put pas faire de pognon
Et quitte à recevoir une danse
Elle dut rentrer à la maison
Lorsque lui, d´une main désinvolte,
Se prépara à la cogner
Elle dit dans un mouv´ment d´ révolte
"J´en ai soupé de t´engraisser!
Tu n´en fous plus un coup maint´nant
Montre donc qu´ t´es pas un fainéant!
On t´appelle le Dénicheur
On dit qu´ t´es rusé comme une fouine
On croirait maint´nant qu´ t´as peur
Jamais plus tu n´ fais une combine"
Quand tout à coup, d´un air rageur,
Il dit, bondissant sous l´outrage
"C´est bon, j´ m´en vais m´ mettre à l´ouvrage
Pour te prouver que j´ai du cœur!"
Tandis qu´elle dormait encore
L´ Dénicheur rapporta, défait,
Le lendemain matin à l´aurore
Un portefeuille bourré d´ billets
Mais en voyant sa mine pâle
Et ses mains couvertes de sang
Sa femme s´écria dans un râle
"Salaud! v´là qu´ tu tues à présent!
Puisque tu viens d´ faire un sale coup
Adieu! c´est fini entre nous!
On t´appelait le Dénicheur
Un gars qui trouvait des combines
J´ veux bien être la femme d´un voleur
Mais pas d´un homme qui assassine
Je te quitte car tu sauras
Maint´ nant que t´as rougi ta lame
Que, malgré tout, je suis une femme
Et jamais j´ mangerai d´ ce pain-là!"