Vous autoriserez-vous
by Zed Van Traumat
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Je n´ pensais pas vous voir dans ce dîner de cons
Mais, comme la première fois, vous me tapez droit au ventre
Je rue dans les cigares pour m´enturbanner de fumée
Mais vous êtes déjà là et vous me saluez
Bien sûr nous n´avons jamais été présentés
Mais si vous saviez comme je sais qui vous êtes!
Je lis à livre ouvert les hiéroglyphes de votre être
Bien que comme il convient je fasse semblant de ne pas
Mais vous autoriserez-vous à sentir quelque chose?
Qu´est-ce qui pourrait bien vous mettre sur la voie?
Mon timbre un peu voilé ou ce geste un peu gauche
La façon qu´ont mes yeux de sans cesse vous fuir
Voudrait trahir ce trouble qui vient de m´envahir
Mais vous autoriserez-vous à le ressentir?
On vous a fait prendre place juste en face de moi
C´est ainsi qu´un dîner vire au supplice chinois
Deux heures à contempler le point central de votre front
Pour ne pas fondre dans vos détails : sourcils, yeux, nez, bouche, menton
Heureusement le dessert est servi au salon
Où, comme une liqueur, très lentement je déguste
Pourtant dissimulée parmi d´autres vapeurs
Votre odeur dans la pièce, votre parfum, votre musc
Mais vous autoriserez-vous à sentir quelque chose?
Mes manières éperdues de contorsionniste
Pour ne pas vous paumer dans cette foule de dix
Mes yeux plantés soudain, profond, au fond des vôtres
Je crois qu´ils vous demandent de leur obéir
Mais vous autoriserez-vous à le ressentir?
Je vous ai suivi tout bas jusque dans le jardin
Et c´est au coin du bois que j´ai sauté sur vous,
Que j´ai coincé vos reins entre l´écorce et moi
Que j´ai gobé vos lèvres et entamé votre cou
Vous m´avez opposé bien peu de résistance
C´est un jeu dangereux que vous me jouez là
Il suffirait de peu pour déchaîner ma transe
Et que je plaque mon pelvis contre le vôtre, ici, en bas
Mais vous autoriserez-vous à sentir quelque chose?
Cette farouche volonté qui s´affermit en moi?
Cette ardeur qui durcit, cette langueur qui s´allonge
Ma détermination qui ne fait que grandir
Ce très puissant mystère qui ne cesse d´épaissir
Hein? Vous autoriserez-vous à le ressentir?
Vous partirez très vite, dès la fin de l´affaire
Prenant juste le temps de vous réajuster
Je ne dirai pas un mot mais sans faire de manières
Je planterai encore mes yeux au fond des vôtres, un peu paumés
Et puis je porterai mes doigts à mes narines
Avec une insolence qui devrait bien vous plaire
Pour associer encore votre image divine
À l´odeur sublime et mortelle de votre chair
Mais vous autoriserez-vous à sentir quelque chose?
Cet accord délétère où se sont fondus nos parfums?
Le souvenir brûlant de nos souffles synchrones
Évoque à mon esprit l´idée d´un petit rien
Que nous pourrions souvent faire ré-advenir
Si vous vous autorisez {x3}
À le ressentir {x2}
Mais, comme la première fois, vous me tapez droit au ventre
Je rue dans les cigares pour m´enturbanner de fumée
Mais vous êtes déjà là et vous me saluez
Bien sûr nous n´avons jamais été présentés
Mais si vous saviez comme je sais qui vous êtes!
Je lis à livre ouvert les hiéroglyphes de votre être
Bien que comme il convient je fasse semblant de ne pas
Mais vous autoriserez-vous à sentir quelque chose?
Qu´est-ce qui pourrait bien vous mettre sur la voie?
Mon timbre un peu voilé ou ce geste un peu gauche
La façon qu´ont mes yeux de sans cesse vous fuir
Voudrait trahir ce trouble qui vient de m´envahir
Mais vous autoriserez-vous à le ressentir?
On vous a fait prendre place juste en face de moi
C´est ainsi qu´un dîner vire au supplice chinois
Deux heures à contempler le point central de votre front
Pour ne pas fondre dans vos détails : sourcils, yeux, nez, bouche, menton
Heureusement le dessert est servi au salon
Où, comme une liqueur, très lentement je déguste
Pourtant dissimulée parmi d´autres vapeurs
Votre odeur dans la pièce, votre parfum, votre musc
Mais vous autoriserez-vous à sentir quelque chose?
Mes manières éperdues de contorsionniste
Pour ne pas vous paumer dans cette foule de dix
Mes yeux plantés soudain, profond, au fond des vôtres
Je crois qu´ils vous demandent de leur obéir
Mais vous autoriserez-vous à le ressentir?
Je vous ai suivi tout bas jusque dans le jardin
Et c´est au coin du bois que j´ai sauté sur vous,
Que j´ai coincé vos reins entre l´écorce et moi
Que j´ai gobé vos lèvres et entamé votre cou
Vous m´avez opposé bien peu de résistance
C´est un jeu dangereux que vous me jouez là
Il suffirait de peu pour déchaîner ma transe
Et que je plaque mon pelvis contre le vôtre, ici, en bas
Mais vous autoriserez-vous à sentir quelque chose?
Cette farouche volonté qui s´affermit en moi?
Cette ardeur qui durcit, cette langueur qui s´allonge
Ma détermination qui ne fait que grandir
Ce très puissant mystère qui ne cesse d´épaissir
Hein? Vous autoriserez-vous à le ressentir?
Vous partirez très vite, dès la fin de l´affaire
Prenant juste le temps de vous réajuster
Je ne dirai pas un mot mais sans faire de manières
Je planterai encore mes yeux au fond des vôtres, un peu paumés
Et puis je porterai mes doigts à mes narines
Avec une insolence qui devrait bien vous plaire
Pour associer encore votre image divine
À l´odeur sublime et mortelle de votre chair
Mais vous autoriserez-vous à sentir quelque chose?
Cet accord délétère où se sont fondus nos parfums?
Le souvenir brûlant de nos souffles synchrones
Évoque à mon esprit l´idée d´un petit rien
Que nous pourrions souvent faire ré-advenir
Si vous vous autorisez {x3}
À le ressentir {x2}