Bruxelles
par Alain Bashung
lyricscopy.com
Bruxelles, ma belle, je te rejoins bientôt
Aussitôt que Paris me trahi
Et je sens que son amour est gris, et puis
Elle me soupçonne d´être avec toi, le soir
Je reconnais, c´est vrai
Tous les soirs, dans ma tête
C´est la fête des anciens combattants
D´une guerre qui est toujours à faire
Bruxelles, attends-moi, j´arrive
Bientôt je prends la dérive
Michel, te rappelles-tu de la détresse
De la kermesse de la gare du Midi?
Te rappelles-tu de ta Sophie
Qui ne t´avait même pas reconnu?
Les néons, les Léon, les "nom di d´ju"
Sublime décadence, la danse des panses
Ministère de la bière, artère vers l´enfer
Place de Broukère
Bruxelles, attends-moi, j´arrive
Bientôt je prends la dérive
Cruel duel, celui qui oppose
Paris névrose et Bruxelles
L´abruti qui se dit que bientôt ce sera fini
L´ennui de l´ennui
Tu vas me revoir, mademoiselle Bruxelles
Mais je ne serai plus tel que tu m´as connu
Je serai abattu, courbattu, combattu
Mais je serai venu
Bruxelles, attends-moi, j´arrive
Bientôt je prends la dérive
Paris, je te laisse mon lit...
Aussitôt que Paris me trahi
Et je sens que son amour est gris, et puis
Elle me soupçonne d´être avec toi, le soir
Je reconnais, c´est vrai
Tous les soirs, dans ma tête
C´est la fête des anciens combattants
D´une guerre qui est toujours à faire
Bruxelles, attends-moi, j´arrive
Bientôt je prends la dérive
Michel, te rappelles-tu de la détresse
De la kermesse de la gare du Midi?
Te rappelles-tu de ta Sophie
Qui ne t´avait même pas reconnu?
Les néons, les Léon, les "nom di d´ju"
Sublime décadence, la danse des panses
Ministère de la bière, artère vers l´enfer
Place de Broukère
Bruxelles, attends-moi, j´arrive
Bientôt je prends la dérive
Cruel duel, celui qui oppose
Paris névrose et Bruxelles
L´abruti qui se dit que bientôt ce sera fini
L´ennui de l´ennui
Tu vas me revoir, mademoiselle Bruxelles
Mais je ne serai plus tel que tu m´as connu
Je serai abattu, courbattu, combattu
Mais je serai venu
Bruxelles, attends-moi, j´arrive
Bientôt je prends la dérive
Paris, je te laisse mon lit...