Poulailler's song
par Alain Souchon
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{Refrain:}
Dans les poulaillers d´acajou,
Les belles basses-cours à bijoux,
On entend la conversation
D´la volaille qui fait l´opinion.
Ils disent :
"On peut pas être gentils tout le temps.
On peut pas aimer tous les gens.
Y a une sélection. C´est normal.
On lit pas tous le même journal,
Mais comprenez-moi : c´est une migraine,
Tous ces campeurs sous mes persiennes.
Mais comprenez-moi : c´est dur à voir.
Quels sont ces gens sur mon plongeoir?"
{Refrain}
"On peut pas aimer tout Paris.
N´est-ce pas y a des endroits la nuit
Où les peaux qui vous font la peau
Sont plus bronzées que nos p´tits poulbots?
Mais comprenez-moi : la djellaba,
C´est pas ce qui faut sous nos climats.
Mais comprenez-moi : à Rochechouart,
Y a des taxis qui ont peur du noir."
{Refrain}
"Que font ces jeunes, assis par terre,
Habillés comme des traîne-misère.
On dirait qu´ils n´aiment pas le travail.
Ça nous prépare une belle pagaille.
Mais comprenez-moi : c´est inquiétant.
Nous vivons des temps décadents.
Mais comprenez-moi : le respect se perd
Dans les usines de mon grand-père."
Mais comprenez-moi...
Dans les poulaillers d´acajou,
Les belles basses-cours à bijoux,
On entend la conversation
D´la volaille qui fait l´opinion.
Ils disent :
"On peut pas être gentils tout le temps.
On peut pas aimer tous les gens.
Y a une sélection. C´est normal.
On lit pas tous le même journal,
Mais comprenez-moi : c´est une migraine,
Tous ces campeurs sous mes persiennes.
Mais comprenez-moi : c´est dur à voir.
Quels sont ces gens sur mon plongeoir?"
{Refrain}
"On peut pas aimer tout Paris.
N´est-ce pas y a des endroits la nuit
Où les peaux qui vous font la peau
Sont plus bronzées que nos p´tits poulbots?
Mais comprenez-moi : la djellaba,
C´est pas ce qui faut sous nos climats.
Mais comprenez-moi : à Rochechouart,
Y a des taxis qui ont peur du noir."
{Refrain}
"Que font ces jeunes, assis par terre,
Habillés comme des traîne-misère.
On dirait qu´ils n´aiment pas le travail.
Ça nous prépare une belle pagaille.
Mais comprenez-moi : c´est inquiétant.
Nous vivons des temps décadents.
Mais comprenez-moi : le respect se perd
Dans les usines de mon grand-père."
Mais comprenez-moi...