Si l'on ne s'était pas connu
par Alibert
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Ce n´est que le chant d´un marin qui, le soir,
Le fredonnait à son bord,
En quittant le port.
Ce n´est qu´un refrain qu´il chantait plein d´espoir
Souvenir des doux aveux
Murmurés à deux.
{Refrain:}
Si l´on ne s´était pas connu,
Jamais mon cœur, jamais mes lèvres,
Non jamais, n´auraient retenu
Le souvenir de nos heures de fièvre.
Je n´aurais pas, lorsque je pars,
Besoin de revoir ton regard,
Je n´aurais pas, quand je te vois,
Ce petit tremblement d´émoi.
L´amour ne serait pas venu
Si l´on ne s´était pas connu.
Quand le flot méchant fait craindre le danger,
Le marin riant du vent,
Seul chante à l´avant
Son cœur le lui dit, il ne peut naufrager
Il chante les jours défunts
Malgré les embruns.
{au Refrain}
Mais celle pour qui le marin chante ainsi
A bien d´autres matelots
Voguant sur les flots.
Qu´importe! Chacun se croit seul et, ravi,
Trouvant l´exil bien moins long,
Chante au moussaillon
{au Refrain}
Le fredonnait à son bord,
En quittant le port.
Ce n´est qu´un refrain qu´il chantait plein d´espoir
Souvenir des doux aveux
Murmurés à deux.
{Refrain:}
Si l´on ne s´était pas connu,
Jamais mon cœur, jamais mes lèvres,
Non jamais, n´auraient retenu
Le souvenir de nos heures de fièvre.
Je n´aurais pas, lorsque je pars,
Besoin de revoir ton regard,
Je n´aurais pas, quand je te vois,
Ce petit tremblement d´émoi.
L´amour ne serait pas venu
Si l´on ne s´était pas connu.
Quand le flot méchant fait craindre le danger,
Le marin riant du vent,
Seul chante à l´avant
Son cœur le lui dit, il ne peut naufrager
Il chante les jours défunts
Malgré les embruns.
{au Refrain}
Mais celle pour qui le marin chante ainsi
A bien d´autres matelots
Voguant sur les flots.
Qu´importe! Chacun se croit seul et, ravi,
Trouvant l´exil bien moins long,
Chante au moussaillon
{au Refrain}