Mon vieux phono
par Andre Bourvil
lyricscopy.com
Mon bon vieux grand-père qu´était comédien
Quand j´étais gamin, chantait ce refrain
Tout en remontant avec précaution
La p´tite manivelle d´un vieux phono à pavillon
Sur mon phono, mon bon vieux phono
Petit, tu vois,
Quand j´ai l´ cœur gros, je mets un rouleau
Et je revois,
Je r´vois Paulus, Mayol, les rois du music-hall,
Dranem, narquois, qui chantait "Les p´tits pois"
Sur mon phono, mon bon vieux phono
Sans m´ déranger
Je peux écouter l´ premier numéro
De Chevalier
Je vois La Scala, l´Eldorado
Et moi en l´ver de rideau
Sur mon phono, mon bon vieux phono
Qui chante faux
Par un soir d´hiver, pour une grande tournée
Grand-père est monté au ciel étoilé
Et j´ai hérité - oh, pas d´ ses millions -
Mais de son métier et du phono à pavillon
Sur mon phono, mon bon vieux phono
Comme autrefois
Quand j´ai l´ cafard, qu´ les contrats sont rares
Alors ma foi
Je donne un tour de clé à son cœur de métal
Et d´ son côté, y me r´monte le moral
Et même si j´ n´ai pour mon déjeuner
Qu´un p´tit sandwich
En écoutant son vieux son fêlé,
Je m´ sens plus riche
Et je suis prêt à mettre au clou
Ma montre et mes bijoux
Mais sûrement pas, je vous l´ dis bien haut,
Mon vieux phono!
Et nous rest´rons, c´est bien certain
Unis comme les doigts de la main
Car mon phono, mon bon vieux phono
Oui mon phono, mon bon vieux phono
Qui a connu mes joies, mes chagrins
C´est mon copain!
Quand j´étais gamin, chantait ce refrain
Tout en remontant avec précaution
La p´tite manivelle d´un vieux phono à pavillon
Sur mon phono, mon bon vieux phono
Petit, tu vois,
Quand j´ai l´ cœur gros, je mets un rouleau
Et je revois,
Je r´vois Paulus, Mayol, les rois du music-hall,
Dranem, narquois, qui chantait "Les p´tits pois"
Sur mon phono, mon bon vieux phono
Sans m´ déranger
Je peux écouter l´ premier numéro
De Chevalier
Je vois La Scala, l´Eldorado
Et moi en l´ver de rideau
Sur mon phono, mon bon vieux phono
Qui chante faux
Par un soir d´hiver, pour une grande tournée
Grand-père est monté au ciel étoilé
Et j´ai hérité - oh, pas d´ ses millions -
Mais de son métier et du phono à pavillon
Sur mon phono, mon bon vieux phono
Comme autrefois
Quand j´ai l´ cafard, qu´ les contrats sont rares
Alors ma foi
Je donne un tour de clé à son cœur de métal
Et d´ son côté, y me r´monte le moral
Et même si j´ n´ai pour mon déjeuner
Qu´un p´tit sandwich
En écoutant son vieux son fêlé,
Je m´ sens plus riche
Et je suis prêt à mettre au clou
Ma montre et mes bijoux
Mais sûrement pas, je vous l´ dis bien haut,
Mon vieux phono!
Et nous rest´rons, c´est bien certain
Unis comme les doigts de la main
Car mon phono, mon bon vieux phono
Oui mon phono, mon bon vieux phono
Qui a connu mes joies, mes chagrins
C´est mon copain!