Couventine
par André Claveau
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Pour un baiser donné un soir après la fête,
Tes parents t´ont cloîtrée,
On t´a rasé la tête.
A dormir à la dure, tu en as pour mille ans
Ah que le temps me dure
Depuis que je t´attends
Tu laves tes bras blancs à l´eau de la gouttière
Dans la cour du couvent
Il n´est pas de rivière,
Accroche ta chemise aux grilles du couvent
Qu´au moins elle se grise, aux caresses du vent
Peut-être un jour le roi
Viendra se chercher reine,
C´est toi qu´il choisira
Mais, j´aurai eu l´étrenne
Là-bas sous le grand chêne
Je me balancerai
Je n´ai pas eu de veine
Mais vous, vous qui passez,
Sachez qu´elle trouvera mon corps
En allant à la chasse
Et sur les mandragores
Se couchera bien lasse
Et comprendra, seulette.
Et puisqu´on s´aime encore,
Couronnes ni cornettes
Ne valent douce mort.
Je t´aime encore,
Je t´aime encore!
Tes parents t´ont cloîtrée,
On t´a rasé la tête.
A dormir à la dure, tu en as pour mille ans
Ah que le temps me dure
Depuis que je t´attends
Tu laves tes bras blancs à l´eau de la gouttière
Dans la cour du couvent
Il n´est pas de rivière,
Accroche ta chemise aux grilles du couvent
Qu´au moins elle se grise, aux caresses du vent
Peut-être un jour le roi
Viendra se chercher reine,
C´est toi qu´il choisira
Mais, j´aurai eu l´étrenne
Là-bas sous le grand chêne
Je me balancerai
Je n´ai pas eu de veine
Mais vous, vous qui passez,
Sachez qu´elle trouvera mon corps
En allant à la chasse
Et sur les mandragores
Se couchera bien lasse
Et comprendra, seulette.
Et puisqu´on s´aime encore,
Couronnes ni cornettes
Ne valent douce mort.
Je t´aime encore,
Je t´aime encore!