Premier printemps
par André Claveau
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Ils avaient tous les deux quinze ans
Une bouche au parfum de miel
Ils s´aimaient l´un et l´autre autant
C´est le plus beau cadeau du ciel
Echangeant un baiser discret
Qui la fit battre un peu des cils
Ils se dirent leurs grands secrets
Sous les tendres bourgeons d´avril
Premier printemps
Premier soleil
Premier amour
Comme un enfant
Qui se réveille
Au bleu du jour
On est surpris
D´entendre un soir frémir un cœur
Tout ébloui
De son premier bonheur
Elle ne jettera jamais
Les dix sous de muguet fané
Que pour le premier jour de mai
Son amoureux lui a donné
Et sous son oreiller, la nuit
Elle peut caresser du doigt
La dernière photo de lui
Et la lettre relue cent fois
Premier printemps
Premier soleil
Premier amour
Tout n´a qu´un temps
Adieu merveilles
Adieu beaux jours
On veut mourir
Plutôt qu´oser survivre une heure
Au souvenir
De son premier bonheur
Ils se sont oubliés, pourtant
C´était peut-être vous ou moi
Car si rien ne résiste au temps
Bien des années plus tard parfois
Deux frimousses dans un jardin
S´embrassant, le regard ému
Vous font vous arrêter soudain
Et quelque chose en vous remue
Premier printemps
Premier soleil
Premier amour
Pendant longtemps
Le cœur sommeille
Et puis un jour
Deux enfants jouent
Et l´on revoit loin dans son cœur
L´image floue
De son premier bonheur
Une bouche au parfum de miel
Ils s´aimaient l´un et l´autre autant
C´est le plus beau cadeau du ciel
Echangeant un baiser discret
Qui la fit battre un peu des cils
Ils se dirent leurs grands secrets
Sous les tendres bourgeons d´avril
Premier printemps
Premier soleil
Premier amour
Comme un enfant
Qui se réveille
Au bleu du jour
On est surpris
D´entendre un soir frémir un cœur
Tout ébloui
De son premier bonheur
Elle ne jettera jamais
Les dix sous de muguet fané
Que pour le premier jour de mai
Son amoureux lui a donné
Et sous son oreiller, la nuit
Elle peut caresser du doigt
La dernière photo de lui
Et la lettre relue cent fois
Premier printemps
Premier soleil
Premier amour
Tout n´a qu´un temps
Adieu merveilles
Adieu beaux jours
On veut mourir
Plutôt qu´oser survivre une heure
Au souvenir
De son premier bonheur
Ils se sont oubliés, pourtant
C´était peut-être vous ou moi
Car si rien ne résiste au temps
Bien des années plus tard parfois
Deux frimousses dans un jardin
S´embrassant, le regard ému
Vous font vous arrêter soudain
Et quelque chose en vous remue
Premier printemps
Premier soleil
Premier amour
Pendant longtemps
Le cœur sommeille
Et puis un jour
Deux enfants jouent
Et l´on revoit loin dans son cœur
L´image floue
De son premier bonheur