D'amour tendre
par Anne Sylvestre
lyricscopy.com
Deux pigeons s´aimaient d´amour tendre
L´un veut partir, l´autre se plaint
Le premier ne veut rien entendre
Il part mais voici qu´en chemin
Il collectionne les problèmes
Se fait piéger, tremper, manger
Ou peu s´en faut. Il se fait même
Assommer par un écolier
Lors pour le coup il abandonne
Rentre chez lui; on le plaint fort
On le console, on le bichonne
Il jure de rester au port {x2}
Vraiment, Monsieur de La Fontaine
Y croyez-vous à ses remords?
Eut-il regretté ses fredaines
S´il n´eut pas côtoyé la mort?
À supposer qu´une amourette
L´eût enflammé, chemin faisant
Il n´eût pas vécu tant d´alertes
N´eût pas senti passer le temps
Et l´autre, là, qui se lamente
Au lieu de profiter du lit
Au lieu de suivre enfin la pente
De la paresse et de l´oubli {x2}
Car enfin, revoyons l´histoire
"L´un d´eux s´ennuyant au logis"
Vous ne m´en ferez pas accroire,
Il s´ennuyait, vous l´avez dit
Et plus loin, parlant de son frère
"Je le désennuierai" ah! ah!
Nous tenons le mot de l´affaire
Il s´ennuyait aussi, voilà!
Voyez encore ces hypocrites
En pleurant se dirent adieu
Quoi d´étonnant à ce qu´ensuite
Son voyage fût malheureux? {x2}
Heureux amants, si d´aventure
Vous sentez la tranquillité
Tomber comme une couverture
Sur vos rêves de volupté
Arrachez-vous, fuyez ensemble
Ou séparés. Le monde est grand
Que l´impatience vous rassemble
Et que l´amour marche devant
Multipliez les retrouvailles
N´attendez pas pour voyager
Qu´indifférence vous tenaille,
Que soit passé le temps d´aimer {x2}
L´un veut partir, l´autre se plaint
Le premier ne veut rien entendre
Il part mais voici qu´en chemin
Il collectionne les problèmes
Se fait piéger, tremper, manger
Ou peu s´en faut. Il se fait même
Assommer par un écolier
Lors pour le coup il abandonne
Rentre chez lui; on le plaint fort
On le console, on le bichonne
Il jure de rester au port {x2}
Vraiment, Monsieur de La Fontaine
Y croyez-vous à ses remords?
Eut-il regretté ses fredaines
S´il n´eut pas côtoyé la mort?
À supposer qu´une amourette
L´eût enflammé, chemin faisant
Il n´eût pas vécu tant d´alertes
N´eût pas senti passer le temps
Et l´autre, là, qui se lamente
Au lieu de profiter du lit
Au lieu de suivre enfin la pente
De la paresse et de l´oubli {x2}
Car enfin, revoyons l´histoire
"L´un d´eux s´ennuyant au logis"
Vous ne m´en ferez pas accroire,
Il s´ennuyait, vous l´avez dit
Et plus loin, parlant de son frère
"Je le désennuierai" ah! ah!
Nous tenons le mot de l´affaire
Il s´ennuyait aussi, voilà!
Voyez encore ces hypocrites
En pleurant se dirent adieu
Quoi d´étonnant à ce qu´ensuite
Son voyage fût malheureux? {x2}
Heureux amants, si d´aventure
Vous sentez la tranquillité
Tomber comme une couverture
Sur vos rêves de volupté
Arrachez-vous, fuyez ensemble
Ou séparés. Le monde est grand
Que l´impatience vous rassemble
Et que l´amour marche devant
Multipliez les retrouvailles
N´attendez pas pour voyager
Qu´indifférence vous tenaille,
Que soit passé le temps d´aimer {x2}