Tous ceux qui n'ont pas réussi
par Anne Vanderlove
lyricscopy.com
Tous ceux qui n´ont pas réussi leur vie, saison après saison,
Ils se survivent et dérivent entre deux rives, entre deux bords,
Entre deux eaux, entre deux ports
Où jamais ils n´accosteront
Leurs rêves les suivent de loin ou les précèdent quelquefois,
Comme les enfants des forains et comme eux, d´errance en errance
Et de rencontre en espérance,
Au bout de la route, ils se noient
Tous ceux qui n´ont pas rencontré le moindre tout petit amour,
Histoire de se réchauffer un coeur plus gelé que l´hiver,
Brûlent leurs vaisseaux sur la mer
Et prennent la nuit pour le jour
Tous ces voyageurs solitaires, sans racines d´aucune sorte,
N´ont d´autre lueur familière que celle qui brûle aux fenêtres
De quelque étranger qui, peut-être,
Pour un soir entrouvre sa porte
Tous ceux qui traînent à l´envers une enfance à jamais perdue
Donnent parfois le change et, l´air heureux, disent à tous les vents
Que le bonheur, c´est leur argent,
Eux-mêmes ne le savent plus
Ceux qui n´ont pas aimé leur vie mais pleurent pour une chanson,
Ils se survivent et dérivent entre deux rives, entre deux bords,
Entre deux eaux, entre deux ports
Où jamais ils n´accosteront.
Ils se survivent et dérivent entre deux rives, entre deux bords,
Entre deux eaux, entre deux ports
Où jamais ils n´accosteront
Leurs rêves les suivent de loin ou les précèdent quelquefois,
Comme les enfants des forains et comme eux, d´errance en errance
Et de rencontre en espérance,
Au bout de la route, ils se noient
Tous ceux qui n´ont pas rencontré le moindre tout petit amour,
Histoire de se réchauffer un coeur plus gelé que l´hiver,
Brûlent leurs vaisseaux sur la mer
Et prennent la nuit pour le jour
Tous ces voyageurs solitaires, sans racines d´aucune sorte,
N´ont d´autre lueur familière que celle qui brûle aux fenêtres
De quelque étranger qui, peut-être,
Pour un soir entrouvre sa porte
Tous ceux qui traînent à l´envers une enfance à jamais perdue
Donnent parfois le change et, l´air heureux, disent à tous les vents
Que le bonheur, c´est leur argent,
Eux-mêmes ne le savent plus
Ceux qui n´ont pas aimé leur vie mais pleurent pour une chanson,
Ils se survivent et dérivent entre deux rives, entre deux bords,
Entre deux eaux, entre deux ports
Où jamais ils n´accosteront.