Vingt ans (20 ans)
par ATK
lyricscopy.com
Pas 20 ans, mais déjà 20 printemps et l´intention,
encore pour le futur de m´exprimer par la voie du sillon.
Pas 20 ans pourtant conscient,
qu´on scie en plein vol les ailes des jeunes oiseaux
qui espèrent atteindre un halo de lumière
où la nuit n´est plus à craindre.
La sortie du tunnel, l´autre côté de la dune,
l´ELDORADO où le ciel pourrait illuminer leurs prunelles.
La tune, elle est souvent la réponse,
certains naissent dans la soie,
la vie leur annonce un destin tout tracé,
d´autres voient le jour au milieu des ronces.
Les miennes ne m´atteignaient pas,
mais quand je me suis développé,
ont transpercé la couche protectrice dans laquelle j´étais enveloppé.
Un face à face avec la réalité, un duel sans facilité.
La face cachée grandissante de la vie un jour à éclaté.
Enfant, je voyais que la mort n´existait pas car je ne la voyais pas.
Choyé, même sous l´eau je pensais que les êtres humains ne se noyaient pas.
J´ai croqué dans un appât rance,
goûté la vie et ses fausses apparences, aujourd´hui, comme hier,
je gratte le fond de mes poches pour vaincre cette carence.
20 ans en arrière une femme et mère mettra bientôt un 3ème enfant au monde.
Un père, 2 frères, cette dernière forgeront celui que l´on entend sur ces ondes.
C´est dans ce contexte que tous mes textes se fondent.
{Refrain:}
Pas 20 ans et pourtant dans mes yeux encore d´enfant
l´espoir de croire qu´une bonne étoile veille,
craignant qu´elle ne me laisse choir.
Un goût amer pourtant,
au fond de la gorge pensant à ceux qui n´ont jamais eu 20 ans. (Bis)
Espérant ne pas faire de ma vie un vain temps
20 ans le sentiment d´avoir franchi de nouveau un palier,
me retournant, regardant s´éloigner le début de l´escalier.
Conscient pourtant qu´une dose du temps qui m´était impartie
n´a plus que lieu d´être dans des pensées.
C´est écrit, on n´efface plus rien, plus rien ne peut changer.
Même si je la déchire, cette page continue d´exister,
inutile encore d´y réfléchir.
Séparant pourtant sur une feuille ce que j´ai fait de mauvais, de bien.
Des satisfactions, des regrets je ne sais plus combien.
Pas malheureux, loin de là,
toujours rempli mon ventre, gâté même à l´école,
je suis de ceux dont les statistiques en juillet se vantent.
A la fac, galère, deux ans de perdu, je ferme le compte "Erreur de jeunesse".
"non, t´as déconné" est la phase prononcée par ceux qui me connaissent.
Désolé les gars, mais ce qui m´aurait vraiment plu c´est une école privée.
Si j´avais 2 barres 5 l´année, croyez-moi, je m´en serais pas privé.
Avec le monde de l´emploi [chômage],
court stage, école/vie active, dur est le courtage.
Faut pas que je lâche les études,
Aller au casse-pipe, me transformer en pétasse pip- - euse heureusement,
je ne me laisse pas vaincre et fait tout pour que le soleil rapplique;
J´ai passé le jour dont on doit se souvenir toute sa vie,
à la vingtième marche de l´escalier,
je sais que je n´ai pas encore tout gravit.
{Refrain: x2}
20 ans seulement un jour de plus par rapport à hier,
mais en fait un pas de géant, le passage d´une barrière.
Sur un gâteau 20 bougies je pense: "Carpe diem"
La peur peut-être de ne jamais souffler la vingt et unième.
20 ans déjà, ce n´est jamais que ça,
mais maintenant face à l´escalier,
j´ai les yeux en direction de l´horizon.
J´aimerais pallier aux problèmes d´aujourd´hui,
les mêmes qu´hier, comme empaillés, le genhar m´aguiche, m´allume,
me met une crampe, me laisse sur la paille.
Et que me restera t´-il une fois retaillé mille fois mon gain ce vulgaire cailloux?
Canaille est la vie,
loin est le temps où l´on me tirait la joue me traitant de canailloux.
Hier mon ennemi le loup du placard,
aujourd´hui le fisc m´offusque,
me fixe et voudrait qu´on me confisque jusqu´à mes frusques.
Lâche mes basques. Es-tu conscient que c´est du racket.
C´est mon sang, que l´on prélève,
cherchant tous les jours de nouvelles excuses,
mais c´est sûr. Bon sang!
Faut que je me batte, mais jamais en retraite.
Si j´arrive à 60 piges,
je sais que je n´aurais plus que les 4 sous de ma retraite.
Mes souvenirs, ma feuille séparée en deux,
toutes ces années consacrées au pera.
Tous ces rêves effleurés, juste mes yeux pour pleurer,
ma famille, mes potes.
J´ai 20 ans déjà, des milliers de mains autour de moi certaines,
me poussent dans le ravin, d´autres me retiennent,
c´est celles-ci que j´entraîne- -rai
si j´arrive un peu plus haut au sommet de cette pyramide.
Je promets que je ferais tout ce que je peux,
pour pas que l´un deux ne meurent sous mes yeux.
Je n´oublierai pas ceux qui n´ont pas retourné leur veste,
je n´oublierai pas non plus les autres,
car certaines images restent gravées.
Hier, comme aujourd´hui, demain à maijà, le même.
Le temps passe.
Pas 20 ans, 20 ans, 20 ans déjà.
{Refrain: x2}
20 ans déjà, ou 20 ans seulement je ne sais plus quoi penser.
Les beaux jours et les jours ternes s´alternent,
mes blessures non pansées
S´ouvrent quand face à la réalité s´ouvre le débat.
Pas 20 ans, 20 ans, ou 20 ans déja.
encore pour le futur de m´exprimer par la voie du sillon.
Pas 20 ans pourtant conscient,
qu´on scie en plein vol les ailes des jeunes oiseaux
qui espèrent atteindre un halo de lumière
où la nuit n´est plus à craindre.
La sortie du tunnel, l´autre côté de la dune,
l´ELDORADO où le ciel pourrait illuminer leurs prunelles.
La tune, elle est souvent la réponse,
certains naissent dans la soie,
la vie leur annonce un destin tout tracé,
d´autres voient le jour au milieu des ronces.
Les miennes ne m´atteignaient pas,
mais quand je me suis développé,
ont transpercé la couche protectrice dans laquelle j´étais enveloppé.
Un face à face avec la réalité, un duel sans facilité.
La face cachée grandissante de la vie un jour à éclaté.
Enfant, je voyais que la mort n´existait pas car je ne la voyais pas.
Choyé, même sous l´eau je pensais que les êtres humains ne se noyaient pas.
J´ai croqué dans un appât rance,
goûté la vie et ses fausses apparences, aujourd´hui, comme hier,
je gratte le fond de mes poches pour vaincre cette carence.
20 ans en arrière une femme et mère mettra bientôt un 3ème enfant au monde.
Un père, 2 frères, cette dernière forgeront celui que l´on entend sur ces ondes.
C´est dans ce contexte que tous mes textes se fondent.
{Refrain:}
Pas 20 ans et pourtant dans mes yeux encore d´enfant
l´espoir de croire qu´une bonne étoile veille,
craignant qu´elle ne me laisse choir.
Un goût amer pourtant,
au fond de la gorge pensant à ceux qui n´ont jamais eu 20 ans. (Bis)
Espérant ne pas faire de ma vie un vain temps
20 ans le sentiment d´avoir franchi de nouveau un palier,
me retournant, regardant s´éloigner le début de l´escalier.
Conscient pourtant qu´une dose du temps qui m´était impartie
n´a plus que lieu d´être dans des pensées.
C´est écrit, on n´efface plus rien, plus rien ne peut changer.
Même si je la déchire, cette page continue d´exister,
inutile encore d´y réfléchir.
Séparant pourtant sur une feuille ce que j´ai fait de mauvais, de bien.
Des satisfactions, des regrets je ne sais plus combien.
Pas malheureux, loin de là,
toujours rempli mon ventre, gâté même à l´école,
je suis de ceux dont les statistiques en juillet se vantent.
A la fac, galère, deux ans de perdu, je ferme le compte "Erreur de jeunesse".
"non, t´as déconné" est la phase prononcée par ceux qui me connaissent.
Désolé les gars, mais ce qui m´aurait vraiment plu c´est une école privée.
Si j´avais 2 barres 5 l´année, croyez-moi, je m´en serais pas privé.
Avec le monde de l´emploi [chômage],
court stage, école/vie active, dur est le courtage.
Faut pas que je lâche les études,
Aller au casse-pipe, me transformer en pétasse pip- - euse heureusement,
je ne me laisse pas vaincre et fait tout pour que le soleil rapplique;
J´ai passé le jour dont on doit se souvenir toute sa vie,
à la vingtième marche de l´escalier,
je sais que je n´ai pas encore tout gravit.
{Refrain: x2}
20 ans seulement un jour de plus par rapport à hier,
mais en fait un pas de géant, le passage d´une barrière.
Sur un gâteau 20 bougies je pense: "Carpe diem"
La peur peut-être de ne jamais souffler la vingt et unième.
20 ans déjà, ce n´est jamais que ça,
mais maintenant face à l´escalier,
j´ai les yeux en direction de l´horizon.
J´aimerais pallier aux problèmes d´aujourd´hui,
les mêmes qu´hier, comme empaillés, le genhar m´aguiche, m´allume,
me met une crampe, me laisse sur la paille.
Et que me restera t´-il une fois retaillé mille fois mon gain ce vulgaire cailloux?
Canaille est la vie,
loin est le temps où l´on me tirait la joue me traitant de canailloux.
Hier mon ennemi le loup du placard,
aujourd´hui le fisc m´offusque,
me fixe et voudrait qu´on me confisque jusqu´à mes frusques.
Lâche mes basques. Es-tu conscient que c´est du racket.
C´est mon sang, que l´on prélève,
cherchant tous les jours de nouvelles excuses,
mais c´est sûr. Bon sang!
Faut que je me batte, mais jamais en retraite.
Si j´arrive à 60 piges,
je sais que je n´aurais plus que les 4 sous de ma retraite.
Mes souvenirs, ma feuille séparée en deux,
toutes ces années consacrées au pera.
Tous ces rêves effleurés, juste mes yeux pour pleurer,
ma famille, mes potes.
J´ai 20 ans déjà, des milliers de mains autour de moi certaines,
me poussent dans le ravin, d´autres me retiennent,
c´est celles-ci que j´entraîne- -rai
si j´arrive un peu plus haut au sommet de cette pyramide.
Je promets que je ferais tout ce que je peux,
pour pas que l´un deux ne meurent sous mes yeux.
Je n´oublierai pas ceux qui n´ont pas retourné leur veste,
je n´oublierai pas non plus les autres,
car certaines images restent gravées.
Hier, comme aujourd´hui, demain à maijà, le même.
Le temps passe.
Pas 20 ans, 20 ans, 20 ans déjà.
{Refrain: x2}
20 ans déjà, ou 20 ans seulement je ne sais plus quoi penser.
Les beaux jours et les jours ternes s´alternent,
mes blessures non pansées
S´ouvrent quand face à la réalité s´ouvre le débat.
Pas 20 ans, 20 ans, ou 20 ans déja.