La descente
par Aurèle
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Et si la ville hante et nuit à tout séjour,
Et si ces filles mentent toutes les nuits d´amour,
Et si la vie à Nantes, sans elles, s´ennuie un jour,
C´est que file sa lente descente vers les cours.
Et si, là, si béante, la ville s´ouvre une plaie,
Comme une rue en pente, où l´air marin manquait,
Et si pas si méfiante, le goût du sel lui plaît,
C´est que file sa lente descente vers les quais.
La ville fuit la vie facile des jardins,
La fille suit la nuit fragile des marins,
Et leur nom se dessine en ronds dans l´eau dans le matin.
La ville fuit la vie facile des jardins,
La fille suit la nuit fragile des marins,
Et leur vie se termine en ronds dans l´eau dans le matin.
Et si la fille chante, au vent sa voix se perd,
Vers des quilles flottantes, aux pentes douces-amers,
Et si la ville enfante des îles points de repère,
C´est que file sa lente descente vers la mer.
Et si la file d´attente des bateaux vers l´estuaire,
Ferme les grilles de Nantes, où l´eau ronge le fer,
La fille aux joies dormantes n´aura plus qu´à se taire,
Et filera sa lente descente aux enfers.
La ville fuit la vie facile des jardins,
La fille suit la nuit fragile des marins,
Et leurs larmes s´écoulent en gouttes d´eau dans le matin.
La ville fuit la vie facile des jardins,
La fille suit la nuit fragile des marins,
Et la pluie sur la ville efface tout jusqu´à demain.
Et si ces filles mentent toutes les nuits d´amour,
Et si la vie à Nantes, sans elles, s´ennuie un jour,
C´est que file sa lente descente vers les cours.
Et si, là, si béante, la ville s´ouvre une plaie,
Comme une rue en pente, où l´air marin manquait,
Et si pas si méfiante, le goût du sel lui plaît,
C´est que file sa lente descente vers les quais.
La ville fuit la vie facile des jardins,
La fille suit la nuit fragile des marins,
Et leur nom se dessine en ronds dans l´eau dans le matin.
La ville fuit la vie facile des jardins,
La fille suit la nuit fragile des marins,
Et leur vie se termine en ronds dans l´eau dans le matin.
Et si la fille chante, au vent sa voix se perd,
Vers des quilles flottantes, aux pentes douces-amers,
Et si la ville enfante des îles points de repère,
C´est que file sa lente descente vers la mer.
Et si la file d´attente des bateaux vers l´estuaire,
Ferme les grilles de Nantes, où l´eau ronge le fer,
La fille aux joies dormantes n´aura plus qu´à se taire,
Et filera sa lente descente aux enfers.
La ville fuit la vie facile des jardins,
La fille suit la nuit fragile des marins,
Et leurs larmes s´écoulent en gouttes d´eau dans le matin.
La ville fuit la vie facile des jardins,
La fille suit la nuit fragile des marins,
Et la pluie sur la ville efface tout jusqu´à demain.