J´aurais bien aimé t´allumer
Te consommer, te nicher
Entre mes doigts fatigués

J´aurais bien aimé t´aspirer
Te déguster, te mâcher
Entre mes lèvres obstinées

Mon cœur battait pour tes attraits
Ça sentait bon l´été
Mon corps était bien allongé
Tout me poussait à t´aimer

Ta silhouette si bien roulée
Ta saveur qui monte au nez
M´attiraient, me séduisaient

L´arôme du café excitait
Mon désir de t´attraper
De tes pénates t´extirper

Là où tes copines attendaient
Lorgnant mon œil enivré
Qu´ notre amour soit consumé

Mon cœur savait qu´ tu l´attendais
T´étais sa destinée
Mon corps, ma peau te réclamaient
Je ne cessais d´y penser

Ta douceur poivrée m´obsédait
En y songeant, je sentais
Qu´en moi elle se distillait

De toi je caressais l´idée
Te rêvais, t´imaginais
Ton odeur m´envahissait

Je n´arrivais plus à penser
Tout en moi déraisonnait
Dans mon délire, je glissais

Mon corps ne voulait que t´aimer
Tant pis pour sa santé
Mon cœur était bien accroché
Tout poussait à profiter

{x2:}
Je t´aurais, entière, dégustée
Avalée, carbonisée
Si j´avais eu mon briquet

Eh! T´as pas du feu?