Vivre ou mourir
par Bams
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Obsédée par le vide, le néant,
Le trou noir qui s´ouvre devant moi géant comme un milliard
Vingt ans, vingt piges, je me sens déjà tarir,
Lasse, assez de haïr, de me sentir envahir
De mauvaise vibes auxquelles je dois obéir
Que dois-je choisir, vivre ou mourir?
Mourir, l´idée flirte avec mes neurones,
Chacun ses handicaps, on doit pourtant vivre dans cette faune,
Au risque de finir tombifiée dans l´hexagone,
Fortifiée par méthadone, zombifiée par l´aumône
Dans ma vie y a que des clones de fantômes
Tout change comme un sein en silicone
{Refrain:}
Mon dieu, mon dieu!
Je vois ma vie comme une zone
Lourde d´un passé chargé
Je me sens peser tout un tas de choses
Qu´on a voulu m´imposer et raisonner
Des mots résonnent dans ma tête
Comme une bête qu´on cherche à apprivoiser
Trop folle pour eux
On veut me maîtriser
Je suis paralysée, désabusée, c´est abuser
Ecoute, sans voix comment ça m´a usée, épuisée
Une vraie névrosée,
Est-ce par faiblesse ou par excès de tendresse
Pour mes paternels et au distributeur de caresses?
Combien de temps me faudra-t-il pour gagner la sagesse?
Pour qu´enfin je me redresse?
{au Refrain}
Il n´y a plus rien dont je raffole,
Plus rien dont je rigole,
Y a que cette odeur de formol
Qui me colle aux grolles.
Noyée, perdue dans de bonnes paroles,
Clouée au sol, je devrais voir mon auréole.
Je ne vois que de maigres guibolles,
Symboles du monopole du sex symbol,
Y en a ras-le-bol!
J´ai plus la force de lutter,
De torse pour encaisser,
Trop d´entorses, faut m´amputer.
Une existence de lutte, trop souvent j´ai chuté
A chercher mon but, assez de me sentir persécutée
Blasée, blasée de discuter,
Tout essuyer j´ai trop essayé,
Il faut me pardonner.
{au Refrain}
Le trou noir qui s´ouvre devant moi géant comme un milliard
Vingt ans, vingt piges, je me sens déjà tarir,
Lasse, assez de haïr, de me sentir envahir
De mauvaise vibes auxquelles je dois obéir
Que dois-je choisir, vivre ou mourir?
Mourir, l´idée flirte avec mes neurones,
Chacun ses handicaps, on doit pourtant vivre dans cette faune,
Au risque de finir tombifiée dans l´hexagone,
Fortifiée par méthadone, zombifiée par l´aumône
Dans ma vie y a que des clones de fantômes
Tout change comme un sein en silicone
{Refrain:}
Mon dieu, mon dieu!
Je vois ma vie comme une zone
Lourde d´un passé chargé
Je me sens peser tout un tas de choses
Qu´on a voulu m´imposer et raisonner
Des mots résonnent dans ma tête
Comme une bête qu´on cherche à apprivoiser
Trop folle pour eux
On veut me maîtriser
Je suis paralysée, désabusée, c´est abuser
Ecoute, sans voix comment ça m´a usée, épuisée
Une vraie névrosée,
Est-ce par faiblesse ou par excès de tendresse
Pour mes paternels et au distributeur de caresses?
Combien de temps me faudra-t-il pour gagner la sagesse?
Pour qu´enfin je me redresse?
{au Refrain}
Il n´y a plus rien dont je raffole,
Plus rien dont je rigole,
Y a que cette odeur de formol
Qui me colle aux grolles.
Noyée, perdue dans de bonnes paroles,
Clouée au sol, je devrais voir mon auréole.
Je ne vois que de maigres guibolles,
Symboles du monopole du sex symbol,
Y en a ras-le-bol!
J´ai plus la force de lutter,
De torse pour encaisser,
Trop d´entorses, faut m´amputer.
Une existence de lutte, trop souvent j´ai chuté
A chercher mon but, assez de me sentir persécutée
Blasée, blasée de discuter,
Tout essuyer j´ai trop essayé,
Il faut me pardonner.
{au Refrain}