Le temps qui passe
par Barbara Deschamps
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T´as déjà fait le tour de la Terre
T´es incollable sur le nom des aéroports
Dans les taxis tu téléphones
Dans les avions tu réfléchis
Ton agenda est plus rempli que ta tête
Ou tu travailles, ou tu fais rien
T´es pas rentré que t´es parti
Même ta maison finit par n´être qu´un hôtel
Et tu ne sais plus nous parler d´autre chose
Des équations et des bilans et des projets
Tu multiplies les mouvements
Tu rétrécis les temps d´arrêt
Tu prends ton pied, quand je me prends la tête
Tu réfléchis tout en dormant
Et tu parles la bouche pleine
Tes ambitions sont à la mesure de toi-même
Sais-tu encore qu´il y a des saisons?
As-tu remarqué que les oiseaux sont revenus?
T´as une fille de dix ans
Un vieux pommier dans ton jardin
T´as déjà des cheveux blancs
Et l´avenir aux creux des mains
Mais tu vieillis deux fois trop vite
Tu vieillis et tu m´ennuies
T´as oublié de lui dire qu´elle était belle
Tu n´ sais même pas ce qu´elle peut bien faire
Quand t´es pas là
Parce que tu es parti trop tôt
Parce que tu rentreras trop tard
T´as confondu ta femme et ta carrière
Et tu t´endors sur l´ canapé
Elle finit de débarrasser
Et tu t´étonnes qu´elle s´ foute pas mal de tes caresses
Mais c´est pas toi qui as porté les enfants
Et c´est pas toi qui t´ lèves la nuit pour les aimer
T´as une fille de vingt ans
Un vieux pommier dans ton jardin
Beaucoup trop de cheveux blancs
Et plus grand-chose au creux des mains
Et tu vieillis deux fois trop vite
Tu vieillis et tu m´ennuies
Et te voilà planté devant ma porte
À m´ raconter qu´il n´y a plus
D´ pommier dans ton jardin
Coincé dans ton complet veston
Avec ta valise à la main
T´as l´air d´un homme qui a paumé sa maison
Y avait que toi pour ne pas voir
Que tu foutais ta vie en l´air
À oublier le parfum des saisons
Regarde bien l´oiseau voler dans les nuages
Et prends le temps de compter toutes les étoiles
Change la couleur de ton rêve
Et replante un nouveau pommier
Va leur dire que tu arrêtes
De jouer l´apprenti sorcier
Regarde bien le temps qui passe
Et dis-toi bien qu´il ne revient jamais
Va-t´en remettre le bonheur à sa place
Et mon ami, y aura des pommes dans ton pommier
T´es incollable sur le nom des aéroports
Dans les taxis tu téléphones
Dans les avions tu réfléchis
Ton agenda est plus rempli que ta tête
Ou tu travailles, ou tu fais rien
T´es pas rentré que t´es parti
Même ta maison finit par n´être qu´un hôtel
Et tu ne sais plus nous parler d´autre chose
Des équations et des bilans et des projets
Tu multiplies les mouvements
Tu rétrécis les temps d´arrêt
Tu prends ton pied, quand je me prends la tête
Tu réfléchis tout en dormant
Et tu parles la bouche pleine
Tes ambitions sont à la mesure de toi-même
Sais-tu encore qu´il y a des saisons?
As-tu remarqué que les oiseaux sont revenus?
T´as une fille de dix ans
Un vieux pommier dans ton jardin
T´as déjà des cheveux blancs
Et l´avenir aux creux des mains
Mais tu vieillis deux fois trop vite
Tu vieillis et tu m´ennuies
T´as oublié de lui dire qu´elle était belle
Tu n´ sais même pas ce qu´elle peut bien faire
Quand t´es pas là
Parce que tu es parti trop tôt
Parce que tu rentreras trop tard
T´as confondu ta femme et ta carrière
Et tu t´endors sur l´ canapé
Elle finit de débarrasser
Et tu t´étonnes qu´elle s´ foute pas mal de tes caresses
Mais c´est pas toi qui as porté les enfants
Et c´est pas toi qui t´ lèves la nuit pour les aimer
T´as une fille de vingt ans
Un vieux pommier dans ton jardin
Beaucoup trop de cheveux blancs
Et plus grand-chose au creux des mains
Et tu vieillis deux fois trop vite
Tu vieillis et tu m´ennuies
Et te voilà planté devant ma porte
À m´ raconter qu´il n´y a plus
D´ pommier dans ton jardin
Coincé dans ton complet veston
Avec ta valise à la main
T´as l´air d´un homme qui a paumé sa maison
Y avait que toi pour ne pas voir
Que tu foutais ta vie en l´air
À oublier le parfum des saisons
Regarde bien l´oiseau voler dans les nuages
Et prends le temps de compter toutes les étoiles
Change la couleur de ton rêve
Et replante un nouveau pommier
Va leur dire que tu arrêtes
De jouer l´apprenti sorcier
Regarde bien le temps qui passe
Et dis-toi bien qu´il ne revient jamais
Va-t´en remettre le bonheur à sa place
Et mon ami, y aura des pommes dans ton pommier